En 2011, dans la vallée du Tambo (province d’Islay, région d’Arequipa), comme à Cajamarca, le président Ollanta Humala promettait pendant sa campagne électorale de défendre l’eau et l’agriculture face aux projets miniers[1]. Ces promesses ont été vite oubliées : comme les Présidents qui l’ont précédé, Humala voue le pays à l’extractivisme n’hésitant pas à sacrifier le territoire et les populations.
Violente répression
Le 15 mai dernier, lors d’une intervention télévisée, Humala a annoncé vouloir respecter les contrats signés avec les entreprises minières. Peu après, il a refusé de suspendre le projet Tía Maria, malgré une opposition grandissante.