Le terme « extractivisme » nous vient de l’Amérique hispanophone*.
Faisant référence, au départ, aux activités extractives au sens strict (mines et hydrocarbures), il est de plus en plus utilisé dans les milieux universitaires et militants pour désigner, par extension, l’accélération de toutes les activités d’exploitation des ressources naturelles à échelle industrielle (y compris l’agriculture chimique et jusqu’aux infrastructures facilitant ces différentes activités) et la place centrale de ces secteurs d’activité pour les économies exportatrices de matières premières.
Enfin, « l’extractivisme » définit aussi l’une des caractéristiques essentielles du système économique et social dominant, qui ne peut assurer sa pérennité et sa reproduction sans l’extraction continue des « ressources naturelles ». La surexploitation de ces « ressources » fournit effectivement une base matérielle indispensable à nos économies de croissance et à nos sociétés de consommation.
L’exploitation de la nature au meilleur prix (et donc sans égard pour l’environnement ni pour les hommes) conditionne aussi la promesse du « développement » pour les régions et les pays qui restent condamnés à poursuivre cet horizon, toujours fuyant, mais tellement nécessaire pour que les rouages qui garantissent la prospérité des prospères ne cessent de tourner.
*Note : Le sens donné au terme « extractivisme » en Amérique hispanophone et ailleurs dans le monde diffère de son usage au Brésil, où il désigne plus spécifiquement les activités de prélèvement et de commercialisation des produits « de la forêt » non-cultivés (gommes, fibres, fruits, bois, etc.).
Les raisons de cette abstention s’expliquent d’abord par le fait que, contrairement à l’annonce initiale indiquant que les termes de l’accord émaneraient de la volonté des assemblées, le document final d’accord, présenté par MLP, imposait la vision de l’entreprise.
Ils ont bien raté leur mission. Des agents venus vérifier les niveaux de pollution aux alentours d’une mine d’or dans le Colorado ont accidentellement déversé 3,8 millions de litres d’eau polluée dans une rivière, rapporte le Guardian.
Cette eau, chargée de sédiments et de métaux, était retenue près du site de Gold King Mine. Elle a été relâchée par erreur dans la rivière Animas, a déclaré l’Agence de protection de l’environnement américaine (EPA).
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Communiqué de presse STOPMINES : "NOS TERRITOIRES NE SONT PAS «MINABLES» !"ven, 15/04/2016 - 18:02 — administrateur
Date de publication:
Vendredi, 15 Avril, 2016
Par:
Collectifs STOPMINES, Collectifs Anti Gaz et pétrole de schiste et de couche, inter collectifs |