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STOP et NON AUX HYDROCARBURES DE SCHISTES ! (agglutination)

Une déferlante d’activistes perturbe le sommet du pétrole à Pau


06.04.16. - Les activistes d’ANV-COP21 sont intervenus mardi 5 avril pour bloquer à Pau une conférence de l’industrie pétrolière et gazière offshore. Plusieurs centaines de militants non-violents ont forcé les barrages policiers et occupé les abords du centre des congrès de Pau.
Dans la nuit de mardi 5 avril à mercredi, des groupes d’activistes sont allés perturber le sommeil des congressistes : ils se sont introduits dans deux hôtels de Pau, où ils ont chanté des slogans. À sept heures, une autre équipe s’est attachée aux grilles de l’un de ces hôtels, la Villa Navarre, afin d’empêcher les congressistes de sortir pour se rendre à la conférence. Ils en ont été délogés par la police à 8 h 20.

L’action avait commencé mardi 5 avril, à 9 h, alors que les rues étaient encore calmes aux abords du palais Beaumont […]

Loin de Paris, dans le fief historique de Total (et avant lui Elf), les têtes pensantes de l’industrie pétrolière et gazière offshore pensaient pouvoir se réunir en toute tranquillité, comme cela avait déjà été le cas à plusieurs reprises. Les manifestants n’ont pas empêché la conférence de débuter, mais ils l’ont largement perturbée. En milieu de journée, un rassemblement public annoncé à l’avance a réuni plusieurs centaines de personnes devant le palais Beaumont. « C’est une mobilisation historique, affirme Nicolas Haeringer, de 350.org. Aujourd’hui, nous commençons à faire ce que nous avions dit à Paris : tracer des lignes rouges pour le climat. »

 

[…]



See it on Scoop.it, via schiste, huile, gaz et fracturation

Pour ne pas enterrer la COP 21, le sommet de Pau des compagnies gazières et pétrolières ne doit pas avoir lieu

Gaz de Schistes Provence - mer, 06/04/2016 - 13:12
Publication: 01/04/2016 22h57 CEST  Mis à jour: 01/04/2016 22h57 CEST 

Le 12 décembre dernier, François Hollande saluait les délégués venus du monde entier, qui venaient d’adopter « l’Accord de Paris »: « Le monde a écrit avec vous une nouvelle page de son Histoire! Nous entrons dans l’ère du bas carbone. C’est un mouvement puissant et irréversible et ce mouvement va bien au-delà des états et des gouvernements (…). C’est la plus belle et la plus pacifique des révolutions qui vient d’être accomplie ».

La « révolution » de la COP21 pourrait ne pas avoir de suite concrète…

Les grandes compagnies gazières et pétrolières s’apprêtent en effet à l’éluder définitivement. Du 5 au 7 avril 2016, Total, Shell, Exxon, Repsol, BP, OneSubsea, ABS, Technip, Vallourec, Halliburton etc. et les différents opérateurs mondiaux de l’exploration, du forage et de l’exploitation en eaux profondes du pétrole et du gaz se réuniront en France (à Pau – 64) dans le cadre d’une conférence internationale intitulée MCE Deepwater Development. Leur objectif est d’étudier comment « réussir une baisse significative des coûts pour que l’industrie opérant en mer profonde puisse rester compétitive(…) à travers un changement d’échelle en matière d’efficience nécessitant des collaborations industrielles renforcées et des technologies innovatrices », pour pouvoir ainsi « développer l’extraction du pétrole et du gaz en eaux profondes » malgré le contexte de baisse actuelle du prix du pétrole.

L’Accord de Paris devait être, selon la formule de Laurence Tubiana, cheville ouvrière de la présidence française pendant la COP21, une « prophétie auto-réalisatrice ». L’Accord devait pousser les principaux investisseurs à délaisser les énergies fossiles et à réorienter leurs investissements vers les énergies renouvelables et les technologies propres. Mais les prophéties ne s’auto-réalisent jamais seules. Leur issue dépend de ce que nous en faisons. De ce point de vue, l’organisation du sommet international MCEDD, moins de quatre mois après la COP21, montre que le pari de Mme Tubiana est loin d’être tenu par les acteurs économiques de ce secteur. En effet, dans la feuille de route des décideurs stratégiques des marchés du gaz et du pétrole offshore se réunissant à Pau, il n’y a pas un mot sur le climat, sur la COP21 ou sur l’Accord de Paris. Bien au contraire, ces derniers semblent plus déterminés que jamais à extraire et exploiter toutes les réserves possibles d’énergies fossiles, y compris les moins accessibles et celles qui ne sont pas encore connues… à bas coût, faisant fi de celui payé par la nature.

Ce qui se joue à Pau, c’est toujours plus de dérèglement climatique

Ce sommet des forages en eaux profondes, voire parfois haute-mer, intervient donc en totale contradiction avec l’Accord de Paris, qui note de façon inédite « qu’il importe de veiller à l’intégrité de tous les écosystèmes y compris les océans ». Ce sommet remet également en question l’ensemble des projections scientifiques, des rapports de l’Agence internationale de l’énergie… et oppose une cinglante fin de non-recevoir aux vœux du Président de la République François Hollande. Ce dernier, anticipant le succès de la COP21, estimait en effet, en juillet dernier, qu’un « Accord sur le climat signifie renoncer à utiliser 80% des ressources d’énergies fossiles dont nous disposons encore ». Nous sommes loin de cette renonciation, une renonciation pourtant tellement nécessaire à l’équilibre de notre planète et aux services écosytémiques rendus par celle-ci dès aujourd’hui et pour les générations futures.

Ce qui se joue à Pau, c’est toujours plus de dérèglement climatique: si les états continuent de laisser les compagnies fossiles repousser toujours plus loin et toujours plus profond les frontières de l’extraction des combustibles fossiles, nous ne parviendrons pas à contenir le réchauffement climatique en deçà de +2°C. Nous nous inscrirons au contraire dans les scénarios les plus noirs en matière de dérèglement climatique -jusqu’à +9°C de réchauffement- en mettant à mal le rôle essentiel de régulateur du climat que joue l’océan.

Comment un engagement adopté par tous les états du monde peut-il ne pas concerner les compagnies travaillant dans le secteur des énergies fossiles, responsables de 80% des émissions de CO2 mondiales? Au lieu de se retrouver, en tant qu’entreprises directement impliquées dans les causes du dérèglement climatique, pour étudier comment contribuer aux trajectoires bas carbone promises par l’Accord de Paris, et entamer ainsi une indispensable reconversion de leurs activités, les « supermajors » du pétrole et du gaz vont au contraire réunir leurs compétences et leurs ressources pour forer toujours plus, plus loin et plus profond.

Comment accepter ce projet qui condamnerait la planète, l’océan et l’humanité toute entière à un avenir fait de tragédies et de catastrophes?

Nous, citoyennes et citoyens, devons entrer en scène et dénoncer l’indécence de ce sommet et son caractère radicalement incompatible avec les résultats de la COP21.

Se mobiliser sur place, du 5 au 7 avril à Pau, et en mai dans le monde entier, dans le cadre de la mobilisation « Libérons-nous des énergies fossiles« , sera l’une des meilleures manières d’affirmer que NOUS prenons les engagements de Paris au pied de la lettre.

Nous devons ainsi envoyer un signal fort aux investisseurs comme aux gouvernements du monde entier: quelque chose doit VRAIMENT changer. Les politiques et projets violant sciemment les objectifs de l’Accord de Paris doivent immédiatement cesser.

Décideurs publics et privés, c’est le moment de réorienter vos investissements et vos politiques. Les citoyens et les peuples du monde entier veillent désormais à l’application des engagements pris à la COP21 de contenir le réchauffement climatique en dessous de +2°C, voire de +1,5°C. A bon entendeur salut!

Signataires:
Jacques Beall (Vice-président de Surfrider Foundation Europe, membre du CESE),
Florent Compain (Président des Amis de la Terre-France),
Thomas Coutrot (Porte-parole d’ATTAC),
Clémence Dubois (Chargée de campagne 350.org),
Cécile Marchand (porte-parole d’ANV-COP21),
Jon Palais (Coordination Européenne des Alternatiba)

Tous à Pau du 5 au 7 avril! Découvrir la vidéo de mobilisation pour bloquer le sommet du pétrole offshore

« Libérons-nous des énergies fossiles« : Découvrir la vidéo des actions de mobilisation prévues du 4 au 15 mai


Bloquer l’industrie fossile, un impératif climatique

Gaz de Schistes Provence - mer, 06/04/2016 - 12:21
5 AVR. 2016
    350.org, Attac France, Alternatiba, Amis de la Terre, Surfrider, ANV COP21 s’associent à l’occasion de l’importante mobilisation post-COP21 (actions de désobéissance, blocage, rassemblement et manifestation) qui se tient à partir d’aujourd’hui à Pau, où ces organisations vont bloquer un sommet international qu’accueille Total visant à étendre l’exploration et exploitation pétrolières et gazières offshore.

    Le 12 décembre dernier, en clôture de la COP21, François Hollande n’avait pas assez de superlatifs pour saluer l’accord de Paris  : « le monde a écrit avec vous une nouvelle page de son Histoire ! Nous entrons dans l’ère du bas carbone. C’est un mouvement puissant et irréversible et ce mouvement va bien au-delà des Etats et des Gouvernements (…). C’est la plus belle et la plus pacifique des révolutions qui vient d’être accomplie ». Pour Laurence Tubiana, cheville ouvrière de l’équipe de négociation française, l’accord de Paris devrait être une « prophétie auto-réalisatrice » : la « révolution » de la COP21, entraînerait les principaux investisseurs, qui délaisseraient d’eux-mêmes les énergies fossiles pour réorienter leurs investissements vers les énergies renouvelables et les technologies propres.

    Malheureusement, les révolutions, même climatiques, ne se décrètent pas, et les prophéties ne s’auto-réalisent jamais. Au mieux, elles se construisent pas à pas, avec force et détermination. Le plus souvent, celles et ceux qui n’ont pas intérêt au changement, agissent pour que rien ne change. Faire comme si la COP21 et les engagements pris à Paris n’avaient jamais existé, c’est exactement ce que les industriels du pétrole et du gaz font. Ainsi, du 5 au 7 avril, Total, Shell, Exxon, Repsol, BP, ainsi qu’une impressionnante liste d’entreprises opérant dans l’exploration, le forage et l’exploitation en eaux profondes se réunissent à Pau, à l’occasion d’une conférence internationale sur les hydrocarbures offshore. Objectif ? Trouver les moyens d’obtenir « une baisse significative des coûts pour que l’industrie opérant en mer profonde puisse rester compétitive » et ainsi « développer l’extraction du pétrole et du gaz en eaux profondes », malgré l’effondrement récent du prix du pétrole. Au lendemain de la COP21, il était espéré, et il eût été responsable et judicieux, que les acteurs du secteur de l’industrie des énergies fossiles, lesquelles représentent 80 % des émissions mondiales de CO2, se réunissent pour tenir compte des engagements pris lors de la COP21 et pour entamer l’indispensable reconversion bas-carbone de leurs activités. Ce n’est manifestement pas leur programme : pas un mot sur le climat, sur la COP21 ou sur l’Accord de Paris ne figure à l’ordre du jour de leurs discussions. Les champions du dérèglement climatique n’ont pas prévu de sortir de l’âge des fossiles. Pire, ils affirment que les énergies fossiles resteront largement majoritaires dans le mix énergétique mondial et ils se montrent plus déterminés que jamais à exploiter toutes les réserves possibles, quel qu’en soit le prix environnemental et sanitaire. Pourtant, les projections des climatologues sont très claires. François Hollande lui-même, reprenant les résultats des dernières études et rapports scientifiques, estimait en juillet dernier, qu’un « accord sur le climat signifie renoncer à utiliser 80 % des ressources d’énergies fossiles dont nous disposons encore ».

    Les majors du secteur, qui cherchent, en toute connaissance de cause, à repousser toujours plus loin et toujours plus profond les frontières de l’extraction des combustibles fossiles, acceptent donc nécessairement un réchauffement climatique très largement supérieur à 2°C. Ce qui revient à bafouer les objectifs fixés par l’article 2 de l’Accord de Paris et à planifier de nouveaux crimes climatiques dont les populations les plus démunies paieront le plus lourd tribut. Ce constat ne fait plus débat : il est étayé et dûment documenté. Malheureusement, aucun dispositif contraignant ne peut être actionné pour soumettre les industriels à l’impératif climatique : ils sont libres – et même encouragés – à poursuivre leurs investissements dans l’exploration et l’exploitation de nouveaux gisements fossiles. En entérinant le caractère volontaire et non contraignant des engagements pour le climat, l’accord de Paris n’a pas changé la donne. Aucune institution n’est chargée de jauger et juger de la conformité « climatique » des décisions des acteurs privés et publics. Cette responsabilité est de facto transférée à l’opinion publique mondiale.

    Alors que la température moyenne mondiale du mois de février a été enregistrée supérieure de 1,35°C à celle observée sur la période 1951-1980, nous n’avons plus le temps de tergiverser. Lors de la COP21, nous avions symboliquement décrété l’état d’urgence climatique. Nous sommes désormais conduits à revendiquer une forme d’état de nécessité « climatique », justifiant d’intervenir à chaque fois que des mesures et des projets sont contraires à la stabilisation du climat. Dans un arrêt de la Cour d’appel de Colmar de 1957, cet état de nécessité est défini comme « la situation dans laquelle se trouve une personne qui, pour sauvegarder un intérêt supérieur, n’a d’autre ressource que d’accomplir un acte défendu ». En raison de l’inertie des pouvoirs publics et des institutions internationales, avons-nous d’autres solutions que de bloquer les industriels qui bafouent les objectifs fixés par l’accord de Paris ?

    C’est au nom de cet impératif climatique que nous appelons à nous rassembler à Pau du 5 au 7 avril afin d’exiger qu’il soit mis un terme à cette fuite en avant extractive. Nous espérons être entendus et ne pas être réduits à devoir bloquer, un à un, tous les projets climaticides de l’industrie pétrolière et gazière. La « révolution climatique », nous y croyons fermement. Nous y tenons même. Et nous sommes déterminés à ce qu’elle voit le jour. Pas à pas, avec force et détermination, nous agirons pour que cette prophétie devienne réalité.

    Les signataires :

    Laureline Bourit (Amis de la Terre), Pauline Boyer (Alternatiba), Antidia Citores(Surfrider Foundation Europe), Maxime Combes (ATTAC), Olivier Dubuquoy (Nation Océan), Txetx Etcheverry (ANV-COP21), Nicolas Haeringer (350.org)


    Gaz de schiste : ni cet excès d'honneur, ni cette indignité - The Conversation FR

    Google actu "Schiste" - mer, 06/04/2016 - 06:47

    The Conversation FR

    Gaz de schiste : ni cet excès d'honneur, ni cette indignité
    The Conversation FR
    Thierry Weil est délégué de La Fabrique de l'industrie, laboratoire d'idées destiné à susciter et à enrichir le débat sur l'industrie. Thierry Weil a réalisé antérieurement à 2004 diverses interventions de conseil ou d'encadrement de doctorants pour ...

    et plus encore »

    Les hydrocarbures non-conventionnels : un...

    COLLECTIF 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE - mar, 05/04/2016 - 21:21
    LES HYDROCARBURES NON-CONVENTIONNELS : UN DÉSASTRE ÉCONOMIQUE, SANITAIRE ET ENVIRONNEMENTAL

    Encore une étude qui démontre la dangerosité de l'extraction des gaz de schiste dans les séismes et les fuites de méthanes.
    Les charges contre cette industrie sont de plus et plus lourdes

    Les collectifs rappellent, qu'ici et ailleurs :

    ces hydrocarbures non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux) sont disséminés dans des roches compactes, à des profondeurs variables et et que leur extraction est impossible au moyen de méthodes conventionnelles de pompage mais nécessitent obligatoirement des techniques hautement polluantes afin de "stimuler, acidifier, fracturer, fissurer ou porter atteinte à l'intégrité de la roche".

    le prix de revient élevé, la surestimation des gisements et des rendements, le rythme élevé de l'épuisement des gisements, la surestimation de la création d'emplois et les risques majeurs qui pèsent sur l'agriculture et le tourisme de notre département, et aussi sur la santé et l'environnement, font de l'exploitation de ces hydrocarbures une aberration économique sanitaire et environnementale fondamentalement dangereuse et non rentable.

    LES COLLECTIFS MAINTIENNENT DONC LEUR APPEL et demandent que, en parfaite adéquation avec les décisions prises lors de la Conférence Climat et encore récemment par la Ministre de l'Ecologie :
    d'abroger tous les permis de recherche en cours,
    de refuser toutes les demandes de recherches à l'étude,
    de refuser toutes les demandes de prolongations de permis.
    de légiférer sur les hydrocarbures non conventionnels (huiles et gaz de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux, forages en eau profonde, …).

    Une Etude Révolutionnaire Confirme le Lien entre le fracking et les séismes

    Dans une étude révolutionnaire publiée mardi dans Seismological Research Letters, on a, pour la première fois, démontré un lien entre la fracturation hydraulique pour extraire le pétrole et le gaz et les séismes.

    Le rapport, intitulé Hydraulic Fracturing and Seismicity in the Western Canada Sedimentary Basin, confirme que la technique de forages horizontaux ( qui, en fait, crée un mini-séisme souterrain pour ouvrir des fissures permettant l'extraction de pétrole et de gaz ) est responsable de séismes bien au-delà de ce qui est déjà reconnu dans la littérature scientifique.

    Nous savions déjà que l'injection des eaux usées de la fracturation dans des puits souterrains peut provoquer des séismes. Mais désormais, ce ne sont pas seulement les puits d'injection, mais le processus de fracking lui-même qui peut être lié à la séismicité.

    Atkinson et ses collègues reconnaissent volontiers dans l'étude que cela peut sembler un pourcentage assez petit. Mais ils écrivent aussi que cela pourrait présager des incidents plus graves à l'avenir au fur et à mesure que de plus en plus de puits sont fracturés dans la région.

    Traduction : Maureen Johnson

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    D'énormes fuites de méthane provenant des sites de fracturation dans le Texas (sont) encore plus importantes que la fuite de gaz tristement célèbre de Porter Ranch

    Après que la fuite colossale de méthane vomie de façon incontrôlable d'un puits endommagé du Canyon Aliso en Californie a enfin été arrêtée la semaine dernière, les habitants de Porter Ranch ont commencé à rentrer chez eux, toujours très inquiets. Les doutes qui subsistent sur la question de savoir si la compagnie de gaz Southern California Gas continuera à utiliser la zone de stockage souterraine ont fait que beaucoup de personnes se demandent si ( les autorités) prennent même en considération les soucis de sécurité – surtout quand on sait que, jusqu'à présent, la compagnie n'est poursuivie que pour « misdemeanor violations » ( violations délictueuses).

    D'après les estimations, la fuite d'Aliso Canyon a rejeté un total de 96 000 tonnes métriques de méthane puissant – sans oublier le benzène, des NOx et d'autres substances nocives – dans l'atmosphère pendant plusieurs mois. L'impact de cette fuite a été si important que l'on en a comparé l'échelle à celle de la catastrophe de Deepwater Horizon, plateforme de BP dans le Golfe du Mexique.

    Mais la Californie n'est pas le seul état confronté à des fuites énormes de méthane.

    Le Texas est en train de s'occuper d'un désastre similaire qui a été négligé par les autorités de l'état et les médias, en partie parce que le méthane dans l'état provient de l'infrastructure d'une industrie puissante.

    Traduction : Maureen Johnson

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    La faillite des pétroliers américains exploitant les Gaz et Pétrole de Schiste

    Gaz de Schistes Provence - mar, 05/04/2016 - 16:32

    Source : 2000watts.org , comprendre le business de l’énergie

    « Pétrole de schiste

    Si vous aviez des actions des entreprises Sabine Oil & Gas ou Emerald Oil, pas de bol, ils ont fait faillite. Même punition pour Venoco qui laisse une dette de 1 milliard $ sur le tapis.

    Si vous détenez des actions de Matador Resources (MTDR), Carrizo Oil & Gas (CRZO), Laredo (LPI), Oasis Petroleum (OAS) et SM Energy (SM) à l’heure où vous lisez ces lignes, vous devriez tout avoir perdu

    Chesapeake a perdu 19,1 milliards $ en 2015, cumule une dette de 10 milliards $ et avec seulement 1 milliard $ en caisse. Il s’approche de la faillite mais ne plie pas. Le géant de schiste a également perdu son ancien CEO décédé dans un accident de voiture.

    Peabody Energy Corp (BTU), le plus grand producteur de charbon américain (7’600 employés), s’est mis sous la protection de faillite et suit son ancien rival Arch Coal qui avait également levé les fers l’année dernière. La Banque Nationale Suisse posséde pour 25 millions $ d’actions dans l’entreprise.

    Linn Energy, l’un des plus grand producteur d’énergie US, est dans une situation économique critique et pense ne pas pouvoir rembourser ses dettes.

    Quel est le point commun entre Emerald Oil, Laredo, Oasis Pétroleum, SM Energy, Linn Energy, Chesapeake ou Peabody (toutes nommées ci-dessus?).

    La banque nationale suisse a investi dans ces entreprises… »


    Gaz de schiste, hydrocarbures extrêmes: des paroles ou des actes?

    (!) Info minute – Revue de Presse Communiqué de Presse des collectifs locaux contre les pétrole et gaz de schiste et de couche réunis en Coordination Nationale. Lyon, le 03 avril 2016 Les collectifs français opposés à la recherche et l’exploitation des pétrole et gaz de schiste et de couche (de charbon) se sont réunis […]

    Saint-Avold: 250 manifestants contre les forages de gaz de houille


    À notre nappe phréatique ! ” 

    Avec délicatesse, deux militants déposent une gerbe mortuaire devant la mairie de Saint-Avold. 

    Geste symbolique au milieu de l’agitation. Ce samedi après-midi, ils sont 250 à être rassemblés sur le parking de l’hôtel de ville. À l’initiative de l’Association pour la préservation de l’environnement local (Apel 57), ces habitants du pays naborien et du bassin houiller scandent leur opposition aux forages de gaz de houille.

    Des banderoles sont déployées, des pancartes brandies, certains manifestants portent des répliques de masques à gaz. Partout le message est le même : qu’il soit de houille, de couche ou de schiste, ces particuliers, regroupés en collectifs, n’en veulent sous aucun prétexte.

    « Depuis le début, EGL, devenu la Française de l’énergie, opère dans l’opacité la plus complète. Sans la mobilisation des habitants, il n’y aurait jamais eu de réunions publiques organisées par la société », rappelle Jérémie Nicolas. « Et là encore, beaucoup d’approximations demeurent », assure le vice-président de l’Apel57.

    Si les associations hostiles aux forages attendent peu de l’exploitant, elles se sont retournées vers l’État. Mais début mars, le Conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques (Coderst) a émis un avis favorable aux nouveaux projets de forages de la société sur les communes de Longeville-lès-Saint-Avold et Zimming.

    Un avis certes consultatif mais qui vient d’être suivi par le préfet. «Malgré une pétition recueillant 2 000 signatures et l’opposition des conseils municipaux, le préfet a émis un avis favorable, la Dreal estimant que les risques sont acceptables», dénonce le responsable. «C’est pourquoi nous devons continuer la mobilisation. Car demain, ce sont Valmont, Altviller ou Elvange qui seront concernées. Notre région va ressembler à un champ de puits avec plus de 200 forages», alerte Jérémie Nicolas.

     

    Même sentiment chez Marieke Stein : «Ce gaz de couche, il va falloir aller le chercher profondément. La Française de l’énergie devra alors avoir recours à la fracturation hydraulique qui, d’ici là, aura été autorisée», anticipe-t-elle.

    C’est du côté des politiques que la militante du collectif Protégeons notre cadre de vie cherche des soutiens. «C’est hallucinant que la Région, le Département, les intercommunalités acceptent ces projets sans débat public.» Elle attend une réaction des élus. «Mais pour l’instant on est ignorés, reniés par nos représentants qui nous traitent d’extrémistes. Mais c’est nous qui allons vivre à proximité de ces forages, pas eux !», peste-t-elle.

    «Ce qu’on demande aujourd’hui, c’est pas grand-chose», estime Marieke Stein. «C’est d’être associés, en tant que partenaires crédibles, légitimes et responsables, aux discussions.»

    […]

    Une nouvelle action est organisée le dimanche 10 avril à Longeville-lès-Saint-Avold. Il s’agit d’une marche «festive, gourmande et gratuite pour montrer la beauté de notre patrimoine historique et naturel».



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    Ce mois d'avril de tous les dangers !


    04.04.16. - L'hécatombe du secteur pétrolier entraînera-t-elle dans son sillage les établissements financiers ? Dans ce cas, les répercussions seraient mondiales.

    Le modèle économique de l'industrie du schiste a toujours été fragile, mais tant que les cours du pétrole restaient élevés, les banques et les fonds d'investissement n'étaient pas trop sourcilleux et s'engouffraient dans ce type de financement très spéculatif.

    Un modèle basé sur un endettement intensif

    Dans un modèle économique classique, une entreprise commence à gagner de l'argent une fois que son point mort est franchi et elle profite d'un effet cumulatif des revenus générés par l'investissement de départ.

    Mais pour les gaz de schiste, c'est différent. La première année d'exploitation, le puits rapporte 70 % du pétrole qu'il contient, puis les 30 % restants sont extraits au cours des années suivantes. Autrement dit, pour maintenir sa production et rembourser sa dette, l'entreprise doit ouvrir un nouveau puits et s'endetter à nouveau... Au moment où les dettes ont été contractées, le cours du pétrole était élevé, si bien que cette particularité ne posait pas de problème aux financiers. Mais on s'est rapidement aperçu que les puits s'épuisaient plus rapidement que prévu...

     

    Le paradoxe, c'est qu'à la suite de la baisse des prix du pétrole, les entreprises ont augmenté leur production pour maintenir leurs revenus et rembourser leurs dettes et elles ont cherché des techniques d'extraction plus performantes, plus rapides avec des installations de forage moins coûteuses, arguant ainsi une meilleure rentabilité. D'aucuns y voyaient la réponse appropriée à la baisse des cours et un moyen de résistance du secteur. Mais comme les techniques sont plus performantes, les puits sont épuisés plus rapidement et il faut de nouveau en creuser d'autres et, pour ce faire, s'endetter à nouveau...

     

    À cela s'ajoute que l'endettement initial n'est pas effacé et qu'il faut bien le rembourser. Fin 2014, les assurances qui couvraient le risque de baisse des cours se sont retirées du marché. Il ne restait plus que les banquiers pour soutenir l'activité. Avec un niveau d'endettement qui dépasse sept fois leurs résultats, 60 % des sociétés du schiste ne travaillent que pour rembourser leur dette et sont incapables de se désendetter. Les dettes se sont accumulées à tel point qu'elles ne sont plus remboursables. Devant ce constat, les banques sont contraintes de cesser leur financement.

    […] Certaines n'ont plus les moyens d'investir, car elles manquent de cash et en sont réduites à fermer des gisements. Le modèle économique des « majors » du pétrole étant fragilisé, au moins une d'entre elles tombera, et celles qui seront capables de résister, les survivantes, seront alors en mesure de reconstruire un modèle économique adapté à la nouvelle donne. En février dernier, le cabinet Deloitte a publié une étude qui montre que sur 500 sociétés pétrolières d'exploration et de production de pétrole et de gaz naturel cotées dans le monde, 175 sont en grande difficulté et évalue à 150 milliards de dollars leurs dettes jugées à risque. Au dernier trimestre 2015, 53 sociétés ont fait faillite. Comme dans toute crise, ce sont les plus fragiles qui tombent en premier.

    Il y a un risque de propagation à toute l'industrie financière puisqu'une bonne partie de ces dettes ont été titrisées, c'est-à-dire qu'elles ont été revendues en tant qu'actifs financiers à des fonds ou des banques d'investissement.

    Ils sont devenus des actifs toxiques. Du point de vue du secteur financier, on évalue que 20 % de toutes les obligations à haut risque ont été émises par des sociétés dont l'activité est liée au pétrole ou aux gaz de schiste. On évalue à 270 milliards de dollars les pertes sèches pour les banques et les fonds d'investissement américains sur le pétrole. […] 

     

    Et si les cours du pétrole remontaient ?

    […] la production du schiste pèse peu par rapport à la production globale d'hydrocarbures dans le monde. Un bon puits de pétrole de schiste produit entre 500 et 800 barils par jour, alors qu'un puits de pétrole traditionnel en produit de 2 000 à 10 000 et un forage off shore, entre 10 000 et 200 000... Enfin, la raison principale est que les cours répondent uniquement à des logiques purement spéculatives. Le pétrole est devenu un actif financier.

    Si cette remontée a lieu, elle ne résoudrait pas le problème, car les dettes accumulées pèsent de toute façon trop lourdement. Parce que les banques subissent elles-mêmes un manque de visibilité et sont dans l'impossibilité de prévoir combien de temps cette remontée pourrait durer dans des marchés très volatils.

    […]

    Ce qui est certain en revanche, c'est que l'indépendance énergétique et la réindustrialisation des États-Unis n'ont été qu'un leurre. En 2015, les États-Unis ne produisaient que 56 % de leur consommation totale et importaient le reste. Qui peut parler d'indépendance énergétique dans ces conditions ? Car la première puissance mondiale demeure, avec la Chine, le premier importateur mondial d'hydrocarbures.

    La fin des pétroles de schiste et la redistribution des cartes sur le pétrole conventionnel, survenant dans un contexte explosif, peuvent avoir des répercussions mondiales. […]

     

     


    isa77_Jouarre's insight:

    Quand Le Point démonte par le menu le leurre que représente l'industrie du schiste… On peut y lire ce que les militants anti-schiste répètent depuis des mois : 

    l'indépendance énergétique et la réindustrialisation

    des États-Unis n'ont été qu'un leurre.

    En 2015, les États-Unis ne produisaient que 56 %

    de leur consommation totale et importaient le reste”



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    Communiqué de presse des collectifs réunis en Coordination Nationale

    COLLECTIF 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE - lun, 04/04/2016 - 22:00

    Coordination nationale « des collectifs non au pétrole et gaz de schiste et de couche ».

    La coordination nationale se compose de collectifs citoyens opposés à l'exploration et à l'exploitation des hydrocarbures « non conventionnels », à la fracturation du sous-sol, aux forages extrêmes et appelant à une véritable transition énergétique pérenne.

    Ces collectifs se rencontrent régulièrement en coordination nationale. Ces réunions sont des temps de débats, d"échanges, de mutualisations d' idées, d'actions et d'expertises. De ce creuset, émerge une force de proposition.

    Le site des collectifs réunis en Coordination Nationale : http://www.nongazdeschiste.fr/

    Communiqué de Presse des collectifs opposés au pétrole et gaz de schiste et de couche réunis en Coordination Nationale.

    Le 03 avril 2016

    Les collectifs opposés au pétrole et gaz de schiste et de couche se sont réunis en coordination nationale à Lyon les 02 et 03 avril 2016.

    A cette occasion, cette dernière s'est élargie de militants provenant de Lacq. Cet ancien site majeur de l'exploitation du gaz en France connaît une réactivation avec de nouveaux permis d'exploration et de recherche d'hydrocarbures malgré l'impact sur la santé des riverains confirmé récemment.

    Dans la continuité de la mobilisation de Barjac le 28 février dernier qui a rassemblé 15000 personnes, dont plus de 350 élus, les collectifs demandent à la Ministre de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer, Ségolène Royal, de se mettre en cohérence avec ses propos sur la fin de l'attribution de permis d'exploration et de recherche d'hydrocarbures.

    "C'est à la lumière de ces nouveaux choix, consolidés par la loi de transition énergétique, que le ministère met en place un système de refus de toute nouvelle demande d'autorisation de recherches d'hydrocarbures conventionnels"
    Ségolène Royal, interrogée à l'Assemblée nationale par le député socialiste
    Yves Blein le mardi 12 janvier.

    Les collectifs demandent donc à la Ministre de rejeter toutes les demandes, renouvellements, mutations, prolongations et prorogations des permis d'hydrocarbures liquides ou gazeux.

    Parallèlement en Lorraine, les forages se multiplient, l'entreprise La Française de l'Énergie parle déjà d'exploitation pour 2018 alors que la population montre son opposition et s'organise en collectif. Une grande mobilisation se prépare dans les prochains mois.

    D'ores et déjà, les collectifs soutiennent et appellent à participer au blocage du sommet du pétrole et gaz offshore qu'organise Total à Pau du 5 au 7 avril.

    Face à l'urgence climatique, s'opposer à l'exploration et l'exploitation des hydrocarbures extrêmes en France et ailleurs implique de construire une nouvelle organisation de société sobre en énergie hors du mythe de la croissance, fût-elle « verte ».

    Contacts :

    Régions Nord – Bassin Parisien - Lorraine
    Christine Poilly : 06 21 68 30 87

    Région Sud
    Sébastien Espagne : 06 32 38 06 83

    Télécharger le communiqué de presse (pdf 123 ko)

    LES COMMUNIQUÉES DE PRESSE
    DES COLLECTIFS ET ASSOCIATIONS PARTENAIRES
    RÉUNIS EN COORDINATION NATIONALE

    Lyon (69) les 02 et 03 avril 2016
    Nancy les 26 et 27 septembre 2015
    Lyon (69) les 22 et 23 novembre 2014
    Merlieux-et-Fouquerolles (02) les 5 et 6 avril 2014
    Valence les 25 et 26 janvier 2014
    St Avolt les 12 et 13 octobre 2013
    Lille les 07 et 08 septembre 2013
    St Christol-Lez-Alès le 20 et 21 août 2013
    Châteauneuf-les-Valence le 27 et 28 avril
    La Ferté-sous-Jouarre le 24 et 25 novembre 2012
    Ginestas le 08 et 09 septembre 2012
    Lyon le 30 juin et 01 juillet 2012
    Aups le 07 et 08 avril 2012
    Cahors le 03 et 04 mars 2012
    Paris le 14 et 15 janvier 2012
    Jaujac le 05 et 06 novembre 2011
    Nant le 01 octobre 2011
    Lezan le 28 août 2011
    Soubes le 23 juillet 2011
    Lyon le 26 juin 2011
    Doue le 02 avril 2011
    St Marcel les Valence le 26février 2011

    Italie : les liens entre une ministre et Total font scandale

    COLLECTIF 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE - lun, 04/04/2016 - 21:50
    ITALIE : LES LIENS ENTRE UNE MINISTRE ET TOTAL FONT SCANDALE

    À l'approche d'un référendum sur le pétrole offshore en Italie, les liens entre une ministre et total font scandale

    Le 17 avril doit se tenir en Italie un référendum sur l'avenir des plateformes pétrolières et gazières dans les eaux côtières du pays (dont une partie appartient à... EDF). Alors que le gouvernement de Matteo Renzi cherche à faire échouer ce scrutin en prônant l'abstention, il se trouve aujourd'hui plongé dans une crise politique en raison du traitement de faveur réservé par l'une de ses ministres au groupe français Total.

    Les Italiens sont appelés à se prononcer par référendum le 17 avril prochain sur l'avenir des sites d'extraction pétrolière et gazière offshore au large des côtes de la péninsule. La question qui leur est posée est de savoir si les sites offshore situées dans les eaux côtières (à moins de 12 miles des terres) pourront être exploités jusqu'à leur épuisement, comme le veut une nouvelle législation adoptée par le gouvernement de Matteo Renzi en 2015, ou si leur exploitation doit être limitée dans le temps.

    Les liens entre gouvernement et industrie pétrolière font scandale
    À l'approche du référendum, pour lequel le gouvernement de Matteo Renzi a appelé à s'abstenir afin de garder un pouvoir discrétionnaire sur le secteur, un nouveau scandale est d'ailleurs venu mettre en lumière ces liens étroits - même lorsqu'il ne s'agit pas de l'entreprise nationale Eni.
    La ministre Federica Guidi a dû démissionner après qu'il ait été révélé qu'elle avait fait passer un amendement sur mesure dans la loi de finance 2014 visant à débloquer un projet pétrolier de Total, auquel son compagnon était associé en tant que sous-traitant. L'affaire a déclenché une crise politique sérieuse en Italie car elle implique également une autre ministre, très proche de Matteo Renzi.
    L'amendement en question permettait au gouvernement italien d'autoriser directement l'exploitation par la firme française du gisement de Tempa Rossa, tout au sud du pays, malgré l'avis négatif des deux exécutifs régionaux concernés (Pouilles et Basilicate). Un responsable local de Total est visé par une enquête du parquet dans le cadre de cette affaire.

    Une autre firme française est directement concernée par le référendum du 17 avril : EDF. À travers sa filiale Edison, active dans le domaine de l'extraction de pétrole et de gaz dans toute la région méditerranéenne et en mer du Nord, elle détient 15 des 92 plateformes offshore qui devront cesser leurs activités dans les années à venir en cas de victoire du oui au référendum.

    Lire l'article de Olivier Petitjean sur Multinationales.org

    Gaz de schiste : ce mois d'avril de tous les dangers !

    COLLECTIF 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE - lun, 04/04/2016 - 21:36
    GAZ DE SCHISTE : CE MOIS D'AVRIL DE TOUS LES DANGERS !

    L'hécatombe du secteur pétrolier entraînera-t-elle dans son sillage les établissements financiers ? Dans ce cas, les répercussions seraient mondiales.

    Par Bertrand Chokrane

    Le modèle économique de l'industrie du schiste a toujours été fragile, mais tant que les cours du pétrole restaient élevés, les banques et les fonds d'investissement n'étaient pas trop sourcilleux et s'engouffraient dans ce type de financement très spéculatif.

    Un modèle basé sur un endettement intensif
    Dans un modèle économique classique, une entreprise commence à gagner de l'argent une fois que son point mort est franchi et elle profite d'un effet cumulatif des revenus générés par l'investissement de départ.
    Mais pour les gaz de schiste, c'est différent. La première année d'exploitation, le puits rapporte 70 % du pétrole qu'il contient, puis les 30 % restants sont extraits au cours des années suivantes. Autrement dit, pour maintenir sa production et rembourser sa dette, l'entreprise doit ouvrir un nouveau puits et s'endetter à nouveau... Au moment où les dettes ont été contractées, le cours du pétrole était élevé, si bien que cette particularité ne posait pas de problème aux financiers. Mais on s'est rapidement aperçu que les puits s'épuisaient plus rapidement que prévu...

    Et les Shadocks pompaient, pompaient...
    Le paradoxe, c'est qu'à la suite de la baisse des prix du pétrole, les entreprises ont augmenté leur production pour maintenir leurs revenus et rembourser leurs dettes et elles ont cherché des techniques d'extraction plus performantes, plus rapides avec des installations de forage moins coûteuses, arguant ainsi une meilleure rentabilité. D'aucuns y voyaient la réponse appropriée à la baisse des cours et un moyen de résistance du secteur. Mais comme les techniques sont plus performantes, les puits sont épuisés plus rapidement et il faut de nouveau en creuser d'autres et, pour ce faire, s'endetter à nouveau...

    Dans le secteur du schiste, c'est l'hécatombe
    À cela s'ajoute que l'endettement initial n'est pas effacé et qu'il faut bien le rembourser. Fin 2014, les assurances qui couvraient le risque de baisse des cours se sont retirées du marché. Il ne restait plus que les banquiers pour soutenir l'activité. Avec un niveau d'endettement qui dépasse sept fois leurs résultats, 60 % des sociétés du schiste ne travaillent que pour rembourser leur dette et sont incapables de se désendetter. Les dettes se sont accumulées à tel point qu'elles ne sont plus remboursables. Devant ce constat, les banques sont contraintes de cesser leur financement.

    Les compagnies de pétrole traditionnelles sont affaiblies
    Cette industrie bénéficie d'un modèle économique vraiment rentable, mais à ces niveaux de cours, les pertes s'accumulent aussi. Certaines n'ont plus les moyens d'investir, car elles manquent de cash et en sont réduites à fermer des gisements.

    Tout le secteur pétrolier représente un risque pour la finance
    Il y a un risque de propagation à toute l'industrie financière puisqu'une bonne partie de ces dettes ont été titrisées, c'est-à-dire qu'elles ont été revendues en tant qu'actifs financiers à des fonds ou des banques d'investissement. Ils sont devenus des actifs toxiques.

    Et si les cours du pétrole remontaient ?
    Selon la logique traditionnelle économique, la chute des plus fragiles permet d'assainir un marché. Le secteur du schiste a déjà perdu 60 % de ses capacités, mais pour autant, le marché ne sera pas assaini.

    Avril, le mois de tous les dangers...
    Aux États-Unis, à la fin des 4 premiers mois de l'année (le premier « quarter »), les comptes sont clôturés et les banques réexaminent leurs crédits. Elles pourraient être contraintes de couper les financements

    Retour aux réalités
    Ce qui est certain en revanche, c'est que l'indépendance énergétique et la réindustrialisation des États-Unis n'ont été qu'un leurre. En 2015, les États-Unis ne produisaient que 56 % de leur consommation totale et importaient le reste. Qui peut parler d'indépendance énergétique dans ces conditions ? Car la première puissance mondiale demeure, avec la Chine, le premier importateur mondial d'hydrocarbures.

    Lire l'article de Bertrand Chokrane sur Le Point

    "Arrivée du gaz de schiste américain en Europe : quelles ... - Boursorama

    Google actu "Schiste" - lun, 04/04/2016 - 10:28

    Boursorama

    "Arrivée du gaz de schiste américain en Europe : quelles ...
    Boursorama
    L'Europe vient de recevoir sa toute première livraison de gaz de schiste américain. Elle a été effectuée pour le compte de la société suisse Inéos et apparaît comme une révolution dans le secteur de l'énergie sur le Vieux continent. Selon Jean-Marie ...

    Les ressources naturelles au Maghreb et les dangers de l'exploitation du gaz de schiste

    COLLECTIF 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE - dim, 03/04/2016 - 22:26
    LES RESSOURCES NATURELLES AU MAGHREB ET
    LES DANGERS DE L'EXPLOITATION DU GAZ DE SCHISTE

    A l'initiative du FORSEM : Forum de Solidarité Euro-Méditerranéenne et de l'association Coup de Soleil en Rhône-Alpes, s'est tenu le 04 mars 2016 à l'ENS de Lyon, une journée intitulée "Les ressources naturelles au Maghreb, les dangers de l'exploitation du gaz de schiste".

    Cette journée a donné à comprendre les différents enjeux que représente le gaz de schiste dans les trois pays du Maghreb.
    Pour mieux comprendre les dangers que représenterait son exploitation, les différents intervenants ont apporté des clés de lecture sur les interactions existantes entre la question des ressources naturelles et la protection de l'environnement, le développement économique, les populations locales et les relations internationales.

    Ce colloque avait pour but de sensibiliser un maximum de personnes sur les dégâts écologiques que les forages pétroliers renforceraient. Chaque intervenant a témoigné de la résistance locale à laquelle a pris part la population des régions concernées.

    Par Hacina Zegzeg : "Nous avons troqué le gaz de schiste contre les jardins potagers"

    Madame Hacina Zegzeg, une des initiatrices et organisatrices de la lutte populaire non violente, et jusqu'à présent victorieuse, de la populatio d'In Salah (petite ville du désert algérien) contre les multinationales et leurs soutiens gouvernementaux.

    Son texte a malheureusement du être lu, le gouvernement algérien lui ayant refusé son passeport.
    En voici son propre résumé :

    « Nous sommes les femmes du désert et nous possédons cette gestion ancestrale de la parcimonie, de l'eau particulièrement, car elle est un élément vital de notre vie dans le désert.
    Voici plus d'une année que nous combattons contre le développement d'un projet mortifère pour nous. Nous luttons contre la coalition d'intérêts puissants, ceux des multinationales pétrolières, nous luttons contre Haliburton, Total ou Schlumberger et nous luttons aussi contre des intérêts d'Etat.

    Dans cette lutte de David contre Goliath et pour mener notre combat, nous ne disposons que de nos voix pour clamer notre rejet d'une technique d'exploitation, qui a déjà causé d'énormes dégâts ailleurs sur la planète et contre laquelle d'autres peuples que le nôtre se sont déjà soulevés.

    Nous disposons également de nos bras pour soulever des banderoles et des calicots qui expriment notre colère. Nous disposons surtout de la force extraordinaire que représente la solidarité absolue qui prévaut au sein de la population de notre petite ville. Nous disposons enfin du soutien total de nos frères et sœurs de combat qui, en Algérie ou ailleurs dans le monde, affrontent le même danger.

    C'est de cette lutte, de cette solidarité, des journées et des nuits que nous avons passées sur Sahat Essoumoud, des moments de doute et de nos espoirs que je voudrais vous entretenir aujourd'hui.

    Ce sont tous ces moments et sentiments que je voudrais partager avec vous, tout comme je voudrais vous parler de notre résistance et vous dire enfin que je suis profondément convaincue que nos sacrifices n'auront pas été vains et que nous réussirons à vaincre les forces puissantes auxquelles nous faisons face »

    Lire l'article complet de Hacina Zegzeg "nous avons troqué le gaz de schiste contre les jardins potagers"

    Par Abdelkader Saadallah : "Les réserves souterraines aquifères sahariennes menacées"

    Abdelkader Saadallah, Consultant et Dr en Géosciences et Président et fondateur du GASS (GeoAfricaSciences Society)

    Les aquifères fossiles sahariens formés il y a plusieurs milliers d'années sont utilisées actuellement bien au-delà de leur possibilité de renouvellement.

    Elles sont EPUISABLES, lentement renouvelables, avec une très faible recharge, telle est la réalité à ne pas se cacher derrière des chiffres gigantesques devenus contestables avec les progrès scientifiques et techniques qui nous obligent à reconsidérer les calculs anciens des années 1950.

    Elles sont aussi VULNERABLES, polluables, malgré leur isolement, car les pollutions ayant pénétré ne sortiront pas aisément. Elles constituent en premier lieu une ressource pour le développement local et durable des régions sahariennes et dont la gouvernance et la politique devraient être sous surveillance scientifique par des organismes indépendants et dans la plus grande transparence.
    Il s'agit du SASS (Système Aquifère du Sahara Septentrional) avec ses deux réservoirs : le Complexe Terminal (CT), et le Continental Intercalaire (CI), tels que les nomment les géoscientifiques, et que souvent on désigne par les eaux albiennes du Sahara.

    Le CI est constitué des formations du Crétacé inférieur (Barrémien, Aptien et Albien) ; alors que le Cénomanien argileux forme le toit sur lequel repose le CT formé par le Crétacé supérieur. (Sénonien de la stratigraphie saharienne) et le reste du Cénozoïque (Eocène, le Miocène et le Pliocène-Quartenaire).

    Depuis sa découverte avec les premiers forages pétroliers des années 1950, un mythe s'est créé dans l'imaginaire algérien, avec d'autres comme celui d'une richesse minière au Hoggar, basé sur ces réserves énormes et donc inépuisables.

    Les chiffres dans la littérature géoscientifique, surtout grand public, révèlent des chiffres allant de 30 000 à 66 000 milliards de m3 . Or cette réserve d'eau s'écoule lentement, elle est en bonne part fossile, les aquifères ont commencé à se charger au cours des périodes humides du quaternaire, soit vers -40 000 -10 000 ans. La recharge actuelle est réduite, estimée à quelques milliards (voire 1 milliard) de m3 /an, face au développement des besoins. Alors que les prélèvements d'eau prennent de plus en plus d'importance, 2-3 milliards de m3 , plus ceux transférés vers Tamanrasset (5-33 millions de m 3 /an), plus ceux inconnus des forages pétroliers, plus le projet de faire alimenter l'Atlas Saharien,…

    La pollution et la dégradation des aquifères par les accidents de forages pétroliers comme celui de Haoud Berkaoui (Ouargla), connu, sans parler de ceux qui sont maintenus dans le secret.

    Et maintenant pour les gaz de schistes ! Des prélèvements qui peuvent atteindre 20 000 m3 (20 millions de l.) par forage ! En plus de la pollution que la fracturation peut causer.

    Aussi, il faut au contraire se mettre dans notre imaginaire que ces aquifères sont EPUISABLES et VULNERABLES !

    Le diaporama et l'intervention d'Abdelkader Saadallah sont disponibles sur son site

    Par Sabrina Barka : "Le gaz de Schiste en Tunisie"

    « Depuis septembre 2012, le gouvernement tunisien a affiché sa volonté d'explorer et d'exploiter le gaz de schiste.

    D'après des experts américains, des milliards de m3 de pétrole et de gaz de schiste se trouveraient dans le sous-sol tunisien, de quoi tenir encore pendant des dizaines d'années.
    La stratégie énergétique de la Tunisie, à l'horizon 2030, prévoit en effet le recours aux hydrocarbures de schiste comme source énergétique afin de pallier au déclin du pétrole et du gaz naturel.

    Le discours officiel a, pendant un temps, présenté le gaz de schiste comme une richesse qui doperait l'économie, en augmentant la croissance, « en créant plus de 100.000 emplois » et en réduisant la dépendance énergétique du pays. Mais aujourd'hui, la question ne semble plus être à l'ordre du jour et le silence des autorités autour de la question ne laisse rien présager de bon.

    Des faisceaux de preuves laissent craindre que le terrain se prépare : un nouveau code des hydrocarbures est en gestation et les multinationales communiquent clairement sur leur intention d'accéder à cette ressource.

    Consciente de la gravité des conséquences environnementales, sanitaires et socio-économiques engendrées par l'industrie du gaz de schiste, la société civile tunisienne s'est mobilisée et a entrepris différentes actions militantes visant à sensibiliser non seulement le grand public, les universitaires mais aussi les décideurs. »

    Par Mohamed Benata : " L'exploitation des huiles et gaz de schiste au Maroc"

    Mohamed Benata, Ingénieur agronome, Président de l'Espace de Solidarité et de Coopération de l'Oriental (ESCO), Coordinateur de l'Ecolo Plateforme du Maroc du Nord (ECOLOMAN)

    Suite au développement de la technologie des forages horizontaux et à la fracturation hydrochimique, l'exploitation des gaz de schiste a connu, pendant cette dernière décennie, une grande expansion aux Etats Unis d'Amérique, au Canada, et dans certains pays d'Europe notamment l'Angleterre et la Pologne. Mais des voix d'opposition à cette industrie extrêmement polluante et dangereuse se sont élevées parmi les scientifiques, les universitaires et les collectifs citoyens aussi bien aux Etas Unis, au Canada, en Europe et au Maghreb.

    La résistance à cette industrie s'organise aussi bien au niveau de chaque localité qu'à l'échelon internationale comme c'est le cas de la réunion de St Christol-lez-Alès en France qui a groupé l'année passée, les représentants de plus de 25 pays Européens et Maghrébins.

    La résistance civile a été couronnée avec succès par l'adoption de Loi pour interdire la fracturation hydro-chimique dans certains pays comme la France, la Bulgarie, la Suisse, la Suède ou des moratoires comme le Département du Québec au Canada et l'Etat de New York au Etats Unis.

    Le Maroc, bien que doté d'un grand potentiel en énergie propre et renouvelable, est fortement lié à l'étranger pour importer des hydrocarbures pour subvenir à ses besoins énergétiques.
    Les énergies fossiles occupent un grande part dans son bouquet énergétique.

    Après les découvertes des grands bassins sédimentaires, le gouvernement marocain espère se lancer dans cette branche énergétique pour alléger la facture des importations et faire diversifier son mix énergétique.

    Pour faire face à la volonté politique du gouvernement marocain pour explorer et exploiter les gaz et les huiles de schiste, plusieurs évènements ont été organisés par notre association, l'Espace de Solidarité et de Coopération de l'Oriental (ESCO), en collaboration avec plusieurs Universités et des associations de la Société Civile Marocaine pour sensibiliser les citoyens, les élus locaux, les parlementaires et les décideurs sur les dangers réels que représentent l'exploitation des Gaz et des huiles de schistes sur l'environnement, les ressources en eau et la santé des populations.
    Cette communication se propose dans une première partie de décrire les deux faces de la politique énergétique du Maroc qui veut se faire passer pour un leader en matière des énergies renouvelables avec les grands chantiers en cours mais aussi une forte volonté de se lancer dans l'exploitation des hydrocarbures non conventionnels.

    Par Hocine Malti et Robert Pilli : "La géopolitique du gaz de schiste algérien"

    Hocine Malti, ex-vice président de la Sonatrach auteur de Histoire secrète du pétrole algérien
    Robert Pilli, représentant ses collectifs « non au gaz de schiste Rhône-Alpes

    Le gouvernement algérien vient d'annoncer qu'il renonçait provisoirement à l'exploitation du gaz de schiste.

    Il justifie cette décision par la chute des prix du pétrole qui ont rendu l'opération non rentable.
    Est-ce là l'unique, la vraie raison ?

    L'exposé a démontré que que la situation est beaucoup plus complexe que cela.
    La résistance farouche de la population d'In Salah y est pour quelque chose.
    La consultation de celle d'Adrar est un autre élément important de cette décision.
    Les calculs des multinationales pétrolières ont également pesé dans la prise de position de l'Etat.
    Sans oublier les interventions étrangères, les relations américano-algériennes et celles avec l'Union Européenne.

    Que nous réserve l'avenir ?
    L'exploitation du gaz de schiste est-elle pour autant définitivement condamnée en Algérie ?
    Jusqu'à quand le gouvernement va-t-il résister à la tentation de reprendre la position qui était la sienne jusqu'à ce jour ? »

    Sources de cet article :
    * Annie Durand, commission scientifique du Collectif 07 Stop au Gaz et Huile de Schiste et collectif "Cèze et Gagnière"
    * abdelmalik.vefblog.net/

    Hydrocabures/L'Algérie, troisième au monde en potentiel de gaz de ... - algerie-focus.com

    Google actu "Schiste" - dim, 03/04/2016 - 12:00

    Hydrocabures/L'Algérie, troisième au monde en potentiel de gaz de ...
    algerie-focus.com
    ... ancien responsable de Sonatrach et consultant en exploration/développement de pétrole et de gaz, l'Algérie possède la troisième position dans le monde en termes de potentiel en gaz non conventionnels issus des roches mères (gaz de schiste). L ...

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    Réunion d'informations sur les gaz de schiste - Le Parisien

    Google actu "Schiste" - ven, 01/04/2016 - 05:15

    Le Parisien

    Réunion d'informations sur les gaz de schiste
    Le Parisien
    Réunion d'informations sur les gaz de schiste. 01 Avril 2016, 00h00 | MAJ : 01 Avril 2016, 00h00. réagir. « Face à la menace de nouveaux forages pétroliers en Essonne, mobilisons-nous. Et cela ne sera pas un poisson d'avril. » Agir pour Itteville prend ...

    et plus encore »

    Une nouvelle demande de permis de recherche : Echemines 

    26.03.16. - Communication du Gouvernement français relative à la directive 94/22/CE du Parlement européen et du Conseil sur les conditions d’octroi et d’exercice des autorisations de prospecter, d’exploiter et d’extraire des hydrocarbures

    Avis relatif aux demandes de permis exclusifs de recherches de mines d’hydrocarbures liquides ou gazeux,

    dits «Permis d’Echemines»

    (Texte présentant de l'intérêt pour l'EEE) 

    (2016/C 108/03)

    Par demande en date du 26 janvier 2016, la Société pétrolière de production et d’exploitation SAS (ZA Pense Folie, 45220 Château-Renard, France) a sollicité, pour une durée de cinq ans, un permis exclusif de recherches de mines d’hydrocarbures liquides ou gazeux, dit «permis d’Échemines», portant pour partie sur les départements de l’Aube et de l’Yonne.

    La surface ainsi définie est de 735 km2 environ.

     


    isa77_Jouarre's insight:

    Un avis passant au Journal Officiel de l'Union Européenne sans avoir été publié dans le bulletine du BEPH????



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    Gaz de schiste et eau potable : débat relancé - Agence Science-Presse

    Google actu "Schiste" - jeu, 31/03/2016 - 21:23

    Gaz de schiste et eau potable : débat relancé
    Agence Science-Presse
    (Agence Science-Presse) – L'eau employée pour aller chercher le gaz de schiste dans la roche peut-elle contaminer les réserves d'eau souterraine ? Une étude vient de relancer le débat exactement là où une enquête majeure s'était arrêtée en 2011 — et ...

    Les anti-gaz de schiste informent le public à Itteville


    31.03.16. - «Face à la menace de nouveaux forages pétroliers en Essonne, mobilisons-nous. Et cela ne sera pas un poisson d’avril.» Le groupe « Agir pour Itteville» prend cette précaution car l’événement qu’il organise se déroule ce vendredi 1er avril à 20 h 30 à la maison des associations de la commune, située rue Jean-Giono.

    L’association propose une réunion publique d’information sur le pétrole de schiste et sur les demandes de permis pour de nouveaux forages déposés dans le département. Un documentaire sera projeté puis un débat se tiendra avec des membres du collectif essonnien «Non au gaz et huiles de schiste». 

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