Destruction des forêts primaires, El Niño, et autres bascules écologiques et climatiques
Inondations au Venezuela, tempêtes sur l’Europe occidentale, sécheresses et inondations en Afrique, canicule et incendies aux Etats Unis, sécheresses et incendies en Australie, sécheresse en Asie centrale, en Chine et en Mongolie, sécheresses en Méditerranée, pluies torrentielles, incendies, cyclones... Tous phénomènes records, d'ampleur « exceptionnelle ». mais qui se produisent de plus en plus souvent. L’effet de serre, hier encore largement contesté, fournit maintenant l’explication de toutes les anomalies climatiques. Le goût dominant pour les relations simples et linéaires ne serait-il pas en passe de masquer d’autres phénomènes, d'autres causes ?
On peut, par exemple, s’interroger sur les effets à grande échelle des processus de désertification causés plus encore par les politiques de « développement » que par une population humaine déjà pléthorique.
Les ravages du développement contre nature
Après les forêts primaires d'Europe et d'Amérique du nord, les forêts tropicales et équatoriales tombent massivement sous les coups des cupides et de prétendus « progressistes » qui ne voient en elles que fouillis sans ordre ni signification. Partout, les prosélytes de l’économisme dérégulé assassinent la vie, les intelligences innombrables s’éteignent, l'histoire des vivants s'efface sous les chenilles des bulldozers et des scrapers.
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