lun, 09/05/2011 - 23:25 — administrateur
Malgré la proposition de loi en cours d’examen, l’offensive des industriels se poursuit.
Alors qu’une loi visant à interdire la fracturation hydraulique dans l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures est en passe d’être votée, des citoyens exigent de la société pétrolière Vermilion la transparence sur sa production actuelle d’huile (pétrole) de schiste et sur ses activités de fracturation hydraulique réalisées et à venir.
Une délégation de citoyens se rendra mercredi 11 mai au bureau seine-et-marnais de la société pétrolière Vermilion, à Saint-Méry, afin de lui remette une liste de questions et d’exiger la transparence sur ses activités. Le mardi 10 mai, l’Assemblée nationale examinera une proposition de loi visant à interdire le recours à la fracturation hydraulique dans l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures (gaz et pétrole). Cette technique dénoncée pour son caractère extrêmement polluant, est aujourd’hui incontournable pour l’exploration et l’exploitation des gaz et pétroles dits « de schiste » (ou « de roche mère »).
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dim, 24/04/2011 - 10:24 — administrateur
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lun, 04/04/2011 - 22:39 — administrateur
Date de publication:
Vendredi, 1 Avril, 2011
Par:
Le Collectif GAZPARE
"Jeudi 17 mars se tiendra une réunion importante au ministère de l’Ecologie, sur la question du développement de centrales thermiques à gaz : 12 tranches actuellement en service ou en construction ; 21 autres en projet, pour un total équivalent à 8 réacteurs EPR. Ce développement majeur débuté en 2009 va obliger la France à augmenter de 25% ses importations de gaz d’ici 2020, alors que celles-ci sont restées stables les 10 dernières années.
Cette demande nouvelle en combustible fossile provoque une pression de plus en plus importante sur le prix de la ressource, et sera supportée par l’ensemble des usagers. - Elle pousse aujourd’hui les producteurs à se ruer vers le gaz non conventionnel, et en dépit des risques environnementaux posés par l’exploitation des gaz de schiste. - Cette croissance de la consommation éprouve les limites de nos infrastructures gazières : 3 milliards d’euros d’investissement sur le réseau pourraient être décidés, mais seraient supportés par l’ensemble des usagers. - Même si ces investissements se réalisaient, les opérateurs publics prévoient des congestions sur le réseau gazier dès l’hiver 2011-2012 puis de plus en plus fréquentes à mesure de l’accroissement du parc de centrales, menaçant à la fois l’approvisionnement en gaz et en électricité. - Enfin, cette consommation nouvelle va provoquer d’ici 2020 une augmentation nette des émissions de gaz à effet de serre de la production électrique nationale.
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lun, 21/03/2011 - 23:01 — administrateur
Date de publication:
Jeudi, 21 Avril, 2011
Par:
Le Collectif Stop Pétrole de Schiste 77
Nous ne pouvons que dénoncer les opérations de désinformation auxquelles se livrent les sociétés Toréador et Hess auprès de la population par voie de prospectus dans le village de Doue ou de pages de publicité dans la presse.
L'extraction du kérogène (appelé par commodité huile ou pétrole de schiste) intimement lié à la roche-mère à 2 où 3.000 mètres de profondeur n'a rien à voir avec l'extraction traditionnelle de pétrole telle que nous la connaissons dans le Bassin Parisien en général, et en Seine-et-Marne en particulier, depuis une cinquantaine d'années. L'extraction de la catégorie d'hydrocarbure que convoite désormais ces sociétés exige le recours à la fracturation hydraulique mise en oeuvre depuis quelques années notamment en Amérique du Nord où elle a rapidement fait preuve de sa haute dangerosité pour les populations et leur environnement.
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mar, 08/03/2011 - 16:02 — administrateur
Date de publication:
Mercredi, 2 Mars, 2011
Par:
Le Réseau Environnement Santé
Le Réseau Environnement Santé fait part de son opposition aux projets d’exploration des gaz de schiste en raison du risque sanitaire qu’ils induisent :
- Pollution de l’eau : la technique de l’hydrofracturation sous forte pression utilisée pour extraire les gaz de schiste à de très grandes profondeurs (2-3000m) emploie de l’eau, du sable et des produits chimiques. Sur les 944 produits chimiques identifiés utilisés comme acides, bactéricides, fragmenteurs, stabilisateurs d’argile, réducteurs de corrosion, moussants, anti-moussants, agents de soutènement.... la composition complète n’est connue que dans 14% des cas, mais, sur cet échantillon, près de la moitié des substances chimiques composant ces produits sont des perturbateurs endocriniens et autres produits classés CMR (Cancérigène, Mutagène Reprotoxique)[1]. Le risque de contamination des nappes phréatiques est réel, puisque 40% de l’eau injectée est perdue et que des problèmes de fuites ont déjà été mis en évidence aux USA, où ces procédés sont utilisés depuis une dizaine d’années. L’Etat de New-York a d’ailleurs demandé un moratoire par crainte d’une pollution irréversible de l’eau potable qui alimente New York. Il vient d’être révélé que des minerais radioactifs présents dans les couches profondes pouvaient être entrainés dans les eaux de forage récupérées[2].
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lun, 28/02/2011 - 22:24 — ALDEAH
Toutes et tous à DOUE le samedi 5 mars 2011 à 15h
LES RAISONS DE NOTRE REFUS
Des permis de forage en Seine et Marne ont été attribués à des sociétés pétrolières utilisant une nouvelle méthode dite de “fracturation hydraulique”. Il s’agit de provoquer la destruction de la roche dans le sous-sol en y injectant un mélange de garnds volumes d'eau, de sable et de très nombreux produits chimiques (certains hautement toxiques) sous très haute pression. Les dangers de cette méthode sont avérés aux États-Unis et au Canada. 80% de la surface de notre département, y compris dans les zones urbaines, est concerné par les permis attribués et les demandes en cours d’instruction.
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ven, 25/02/2011 - 09:57 — J.D.
Trois représentants indiens d’Amazonie ont entamé une tournée européenne pour protester contre les barrages qui menacent de détruire les terres et la vie de milliers d’Indiens. Ruth Buendia Mestoquiari, Ashaninka du Pérou, Sheyla Juruna, Juruna du Xingu et Almir Surui, Surui du Brésil, appellent à l’arrêt de la construction de trois barrages en Amazonie – Pakitzapango, Belo Monte et Madeira.
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jeu, 24/02/2011 - 20:36 — E.K.
Date de publication:
Jeudi, 10 Février, 2011
Par:
FORUM ALTERNATIF MONDIAL DE L’EAU
APPEL DE DAKAR POUR LE FORUM ALTERNATIF MONDIAL DE L’EAU A MARSEILLE EN MARS 2012
En juillet 2010, la reconnaissance par les Nations Unies de l’accès à l’eau pour tous comme un droit humain fondamental a constitué une consécration historique pour les luttes menées depuis des années par les mouvements sociaux, les citoyens, les peuples autochtones, les élus, à travers le monde.
En novembre 2010 était lancé l’appel de Marseille, qui constituait une première étape du projet de Forum Alternatif Mondial de l’Eau (FAME) porté par les citoyens et les mouvements sociaux.
Aujourd’hui, cet appel s’est enrichi des apports des organisations de tous les continents, présentes au Forum Social Mondial de Dakar.
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jeu, 24/02/2011 - 18:36 — ALDEAH
Dans un contexte d’épuisement des ressources fossiles et de croissance continue de la demande d’énergie, l’exploitation des gaz et pétroles de schiste nous est présentée comme garante d’une nouvelle indépendance énergétique. Or, les exploitations actuellement en cours aux Etats-Unis et au Canada démontrent que cette nouvelle « manne » énergétique est extrêmement et durablement polluante : l’air, les sous-sols et les cours d’eau sont contaminés ; les habitants, qui souffrent de graves problèmes de santé, doivent se faire livrer des citernes d’eau potable. A noter que l’exploration comme l’exploitation font appel au même procédé de fracturation hydraulique qui utilise de grandes quantités d’eau et de produits chimiques toxiques.
En France (Sud-Est, Centre-Sud, Sud-Ouest, Ile de France, Nord-Est …), les permis d’exploration - qui donneront lieu à l’exploitation utilisant les mêmes techniques qu’aux Etats-Unis et présentant les mêmes dangers - ont été délivrés dès mars 2010, dans la plus grande discrétion et sans concertation, ni avec les élu(e)s, ni avec des experts indépendants, ni avec les citoyens… Près de 10% du territoire français est d’ores et déjà concerné et l’Ile de France est une des régions en ligne de mire.
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lun, 14/02/2011 - 17:02 — ALDEAH
Date de publication:
Samedi, 1 Janvier, 2011
L’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU) a déclaré 2011 comme l’Année internationale des forêts, ce qui a amené le WRM à consacrer son premier bulletin de l’année à un fait aussi important. Par cette déclaration, l’ONU a affirmé qu’elle cherche à « renforcer la gestion durable, la conservation et le développement viable de tous les types de forêts ». Le thème de l’année est « Des forêts pour les populations ». Selon l’ONU, 300 millions de personnes vivent dans les forêts,principalement dans les pays du Sud ; en plus, les forêts couvrent 30 % de la superficie terrestre mondiale et représentent la survie pour 1 600 millions de personnes. Les populations des forêts jouent un rôle très important dans leur conservation, mais ont-elles vraiment des motifs de se réjouir ? Dans quel état se trouvent actuellement les forêts ? Selon le rapport de la FAO « Évaluation des ressources forestières mondiales 2010 » (http://foris.fao.org/static/data/fra2010/FRA2010_Rep... ), le monde a perdu, entre l’an 2000 et l’an 2010, environ 130 millions d’hectares de forêts, dont plus de 40 millions de forêts primaires.
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ven, 21/01/2011 - 18:13 — ALDEAH
En Argentine, une entreprise française se croit au-dessus des lois et ne respecte pas les souhaits des habitants de la zone (Sierras de Córdoba) où elle projette de mener à bout ses activités. En tant que citoyens français et amis des intégrants de l’assemblée populaire autoconvoquée Ongamira Despierta, nous nous sentons concernés par les activités de cette entreprise et nous pensons que notre devoir est d’alerter l’opinion publique en France, tout comme d’essayer d’engager un dialogue avec la compagnie. Nous appelons tous ceux qui se sentent indignés face à l’idée qu’une entreprise française puisse agir de la sorte à se joindre à nous : contact@aldeah.org
Il s’agit de Red Mineral Corporation, une PME d’Aix en Provence, qui, en juin 2006, avait obtenu du Secrétariat de l’industrie minière de Córdoba des permis de prospection minière d’or et d’argent portant sur 11000 hectares de la vallée d’Ongamira (31 km de la ville de Córdoba). Quelques années auparavant, Guy-Pierre Girondan, prospecteur géologue, qui avait déjà participé à plusieurs recherches et exploitations de gisements miniers en Honduras et au Guatemala, s’est rendu en Argentine pour y réaliser des études sur les ressources minières pour le compte d’une université française. Passé un temps, il retourne en Argentine, mais cette fois-ci pour son propre compte. Il réalise alors des études géologiques dans les alentours d’Ongamira, en s’introduisant de manière illégale dans des propriétés privées (ce qui lui avait valu d’être retenu en détention provisoire). Red Mineral Corporation fut créé en octobre 2004 et inscrite au Registre de Commerce de Aix-en-Province. C’est une entreprise familiale (Michèle Levy Girondan en est la présidente directrice générale) et son équipe est franco-argentine.
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ven, 21/01/2011 - 18:07 — ALDEAH
Ci-dessous, le texte d’une lettre qui avait été adressée en décembre à l’entreprise minière Red Mineral Corporation, originaire d’Aix en Provence, et à laquelle nous n’avons pas reçu de réponse. Nous décidons de la rendre ouverte et espérons toujours une réaction de l’entreprise.
Pour en savoir plus sur la Red Mineral Corporation et la vallée d'ongamira en Argentine dans la province de Cordoba : http://www.aldeah.org/fr/depuis-la-france-appuyons-la-r-sistance-contre-une-entreprise-mini-re-fran-aise-dans-la-vall-e-d-ong
Paris, 10 novembre 2010
Madame Michèle LEVY-GIGONDAN, Présidente Directrice Générale de Red Mineral Corporation,
Guy, Pierre GIGONDAN – Président d’honneur de Red Mineral Corporation,
Nous voudrions vous faire part de notre plus profonde préoccupation quant au sujet de l’activité de prospection minière que votre entreprise, Red Mineral Corporation (RMC), mène dans la vallée d’Ongamira, située dans la province de Córdoba, en Argentine, où nous savons que vous avez projeté de prospecter sur 11.000 hectares de superficie. Notre préoccupation se fait écho de celle de nos amis de diverses localités des Sierras de Córdoba, qui, ensemble avec les voisins de Ongamira, ont formé depuis 2003 une assemblée autoconvoquée et qui sont totalement opposés à ce que le projet de votre entreprise voie le jour.
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