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Communiqués

La mobilisation citoyenne contre les projets de forages dans le Gros-de-Vaud (Suisse) prend de l'ampleur et s'organise

Date de publication: 
Dimanche, 1 Mars, 2015
Par: 
Collectif "Halte aux forages Vaud"

Suisse. Nouveau collectif non au fracking: Communiqué de presse mars 2015

HALTE AUX FORAGES VAUD  - La mobilisation citoyenne contre les projets de forages dans le Gros-de-Vaud prend de l’ampleur et s’organise.

Ce mardi 3 mars 2015, ce sont plus de 55 personnes qui se sont réunies à Thierrens (VD) pour créer un collectif opposé à tout forage lié aux hydrocarbures, qu’il soit prospectif ou d'exploitation. Les membres de «Halte aux forages Vaud» demandent l'interdiction pure et simple de toute exploration et exploitation touchant aux hydrocarbures, dans l’ensemble du canton. Ceci vise aussi bien les demandes de forages de prospection du consortium PEOS-SEAG prévus dans le Gros-de-Vaud que le forage existant à Noville.

Une pétition et une campagne de sensibilisation de la population sont d’ores et déjà lancées. D'autres actions seront mises sur pied dans un proche avenir. En effet, PEOS-SEAG, devenu entre temps eCORP Switzerland AG, a demandé l’autorisation de procéder à des forages prospectifs, en vue d'extraire du gaz conventionnel, dans les villages de Dommartin (commune de Montilliez), Sullens, Thierrens (commune de Montanaire) et Vuarrens. Le moratoire actuellement en vigueur ne protège en rien contre ces forages, car il ne concerne que le gaz de schiste, et pourrait à tout moment être levé par le Conseil d'Etat.

Étant donné que les hydrocarbures ne peuvent être ni explorés, ni exploités sans mettre en péril nos ressources en eau potable et notre environnement, le collectif Halte aux forages Vaud demande aux autorités cantonales de ne pas entrer en matière et d'interdire la prospection et l’exploitation des gisements d’hydrocarbures dans le canton.

Assassinat de José Tendetza, opposant à l'industrie minière à grande échelle en Équateur

Date de publication: 
Mercredi, 10 Décembre, 2014
Par: 
Collectif ALDEAH

Le mercredi 3 décembrJosé TendetzaJosé Tendetzae 2014, José Tendetza, dirigeant de la communauté Shuar de Yanua (Canton du Pangui, Province de Zamora, Equateur) et farouche opposant à l’industrie minière à grande échelle, a été retrouvé mort sur le bord du fleuve Zamora. Alors que José avait été porté disparu depuis cinq jours, la police s'est empressée d'enterrer le corps qui leur aurait été remis par les employés de la mine de Mirador (en cours d’exploration par l’entreprise ECSA), et cela sans aucune autopsie. Pour reconnaître le corps, les membres de la famille n’ont eu droit qu’à une photographie du défunt sur laquelle il semblait être ligoté par des liens de couleur bleue.

Le leader indigène, qui refusait de se faire exproprier de ses terres, avait été attaqué en justice en novembre 2013 par l'entreprise minière ECSA (Ecuacorriente SA), détenue par les sociétés chinoises Tongling et China Railways, et avait fait l'objet de nombreuses menaces. Au moment de sa disparition, il se rendait à une réunion de l'Association des Shuars de Bomboiza pour traiter des problèmes liés aux activités de l'entreprise minière dans la région.

Si les auteurs et les commanditaires du crime restent, jusqu'à ce jour, inconnus, compte tenu du nombre d’assassinats de leaders, de militants, de syndicalistes et de paysans en Amérique Latine, la crainte est forte que la mort de José Tendetza soit en relation avec ses activités militantes. Cherchait-on à l’empêcher de parvenir jusqu'au lieu de la réunion, puis de voyager au Pérou (Lima) pour y dénoncer les méfaits de l'exploitation minière à l’occasion du Tribunal International des Droits de la Nature, comme il avait l’intention de le faire? Cet assassinat est-il lié à l'expansion du front extractif dans la Cordillère du Condor (Amazonie équatorienne) ?
Si cela s’avérait être le cas, alors José Tendetza viendrait ajouter son nom à la longue liste d’assassinats d’opposants à l’extractivisme sous toutes ses formes : en novembre 2013, Freddy Taish, Shuar de la communauté de San José de Piunts est abattu par l'armée en Equateur ; au Nord du Pérou (Cajamarca) ; la répression de la lutte contre le projet minier Conga a déjà fait plus de cinq morts, en 2005, 32 personnes ont été torturées par des employés (vigiles) de l'entreprise minière Monterrico Metals, à Ayabaca (Province de Piura) ; au Mexique et en Colombie, les morts sont tellement nombreux que plus personne ne parvient à tenir à jour la liste macabre. Selon un rapport publié par l’ONG Global Witness, au moins 908 « défenseurs de la terre et de l’environnement » ont été tués entre 2002 et 2013 dans le monde, dont au moins 760 en Amérique latine, sachant que ce décompte ne comptabilise que les cas les plus connus. En France, le 26 octobre dernier, Rémi Fraisse a été tué par une grenade lancée par un gendarme alors qu'il protestait contre la construction d’un barrage à Sivens (Tarn), projet tout aussi « inutile » (sauf pour ceux à qui il rapporte) et dévastateur que les mines dans la Cordillère du Condor.

Ici et là-bas, la machine capitalo-extractiviste broie les territoires et tue leurs habitants.

Lettre de soutien et de solidarité avec les communautés du Bassin de Salinas Grandes et de Guayatayoc de Salta y de Jujuy

Les collectifs français ALDEAHles Collectifs IDF non aux gaz et pétrole de schiste et D’un plateau à l’autre, nous sommes informés de la lutte engagée par les Communautés de la Cuenca des Salinas Grandes et de Guayatayoc (provinces de Salta et de Jujuy) contre l'arbitraire et l'autoritarisme du gouvernement qui octroie des permis de prospection minière sur leur territoire sans les informer ni les consulter.

Nous dénonçons les entreprises d’exploitation minière à grande échelle, qui, chez nous en Europe, en Amérique du Sud, et partout dans le monde, ont recours à des technologies dévastatrices au mépris de l'environnement et des populations. Nous nous indignons de la complicité des nombreux gouvernements dits démocratiques avec ces pratiques intolérables menaçant l'existence de  communautés détentrices d'une sagesse et de savoir-faire dont notre monde a tant besoin. Impliqués nous aussi dans la lutte internationale contre l’extractivisme, nous nous déclarons solidaires avec les communautés de Salta et de Jujuy de Salinas Grandes, de Gayatayoc et de tous ceux qui, à travers le monde luttent contre les sociétés minières dont la seule fin est le profit pour quelques-uns, et contre les gouvernements qui les cautionnent.

Appel à converger!

Convergence citoyenne pour une Transition énergétique
Les Taillades, route des Grottes 30140 MIALET
site web : http://www.convergenceenergetique.org

Chèr(e)s ami(e)s,

A l'initiative des collectifs contre l'exploration et exploitation des gaz et huile de schiste, le premier rassemblement de Convergence citoyenne pour une Transition énergétique s'est déroulé du 26 au 28 août 2011à Lézan. Il a dépassé toutes les espérances. Plus de 15 000 personnes ont répondu présent.

Les débats ont été riches et intenses. Ils ont débouché sur « la Déclaration de Lézan » adoptée le dimanche 28 août en assemblée plénière au terme d'une démarche de démocratie directe. Ce texte pose les bases d'une nouvelle société, sobre en énergie, respectueuse de la terre-mère, inventive, autogérée et relocalisée. Il indique les objectifs des futures mobilisations.

Le mouvement citoyen des Collectifs contre les gaz et pétrole de Schistes récompensé par une Victoire du Bien Commun

Victoire à la Pyrrhus ?.. Ou Victoire de la Sagesse populaire sur la folie de l'argent ?

Pavillon de l'Eau  le 9 .12.2011 à Paris

Il y a un an, en Seine et Marne comme dans les Cévennes, on découvrait la menace d'un désastre : des permis, signés en catimini deux ans auparavant, offraient à des multinationales pétrolières l'exploitation d'énergies fossiles, au moment même où notre pays s'était engagé à réduire la production de CO2.

Une très vaste plate-forme de forage était déjà achevée sur la commune de Doue (77), quand on apprit que la technologie de forage entraînait un incroyable gâchis de l'Eau ! L'eau, ressource inaliénable, essentielle à la vie sur terre... Nos puits, nos rivières, nos fleuves seraient menacés, nos nappes phréatiques les plus pures, comme celle de l'Albien dans le Bassin Parisien, en péril. Déjà, la nappe de Champigny, réservoir d'eau potable de toute l'Ile de France, se trouvait en situation critique depuis des années ; l'agriculture en souffrait, ainsi que les populations soumises à l'Arrêté Sècheresse.

Un homme qui marche va toujours plus loin qu’un expert assis : marche de doléance

[Source : www.consommer-juste.fr]

Bonjour à vous,

La période qui arrive est porteuse de grands dangers. Désemparé, nous n’avons plus droit à la parole, elle nous est confisquée par l’idéologie de la finance spéculative. Je ne me reconnais pas comme beaucoup d’entre nous dans les positions démagogiques prises par les uns et les autres.

Gaz et pétrole de schiste en France : c'est pas fini...

Dans l'article 1, la loi interdit la fracturation hydraulique mais ne définit pas le terme et ne s'intéresse pas aux autres techniques. L'article 2, qui prévoit la création d'une commission nationale d'orientation de suivi et d’évaluation des techniques d’exploration et d’exploitation des hydrocarbures, ne dit rien sur son impartialité, et atteste de la volonté de poursuivre les recherches. L'article 3 abroge uniquement les permis citant le terme «fracturation hydraulique » et ne prend pas en compte les autres formulations et techniques. L'article 4 permet l'accès à l'information pour les citoyens mais ne ferme pas la porte à la recherche d'hydrocarbures de roche-mère sous couvert scientifique. Pourtant les risques sanitaires et environnementaux sont inhérents à la recherche même d'hydrocarbures dans la roche-mère.

Excellente nouvelle: Vermilion ne nous demande pas notre numéro de compte en banque!

Date de publication: 
Jeudi, 12 Mai, 2011
Par: 
Collectif citoyen IDF, Briard, 92, Facebook, 94 - NON aux gaz et pétroles de schiste ! et Comité de Vigilance du Périgord

 

 

 

 

Des collectifs citoyens contre les gaz et les pétroles de schiste s’invitent dans les bureaux du pétrolier Vermilion, premier producteur d’hydrocarbures liquides en France, également engagé dans des projets d’exploitation de pétrole de schiste (« huile de roche mère »).

Le mercredi 11 mai, une délégation de 12 personnes, membres de 6 collectifs (Périgord, Brie, Val-de-Marne, Hauts-de-Seine, Ile-de-France et Facebook) s’est rendue à l’antenne seine-et-marnaise de Vermilion, à Saint-Méry, pour remettre aux responsables de la société un courrier envoyé en recommandé le 4 mai et exiger des réponses aux questions posées dans ce courrier. La direction de Vermilion avait déclaré, le 21 avril dernier, lors d’une réunion publique à Vaudoy-en-Brie, avoir réalisé 17 fracturations hydrauliques en France, dont 15 sont vraisemblablement des « stimulations » des puits « conventionnels » et deux autres des tests de fracturation en vue de l’exploitation d’huile de roche mère. La technique de fracturation hydraulique étant questionnée – et bientôt interdite - en tant que telle (y compris pour la production dite conventionnelle), nous demandons à la société pétrolière de nous fournir, entre autres, les coordonnées géographiques exactes des sites concernés, la liste complète des produits chimiques qui ont été employés, ainsi que les informations sur les quantités d’eau utilisée et le traitement des eaux résiduelles.

Des citoyens exigent des comptes au pétrolier Vermilion. Malgré la proposition de loi en cours d’examen, l’offensive des industriels se poursuit

Date de publication: 
Lundi, 9 Mai, 2011
Par: 
Collectif citoyen Ile-de-France NON aux gaz et pétroles de schiste !

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Alors qu’une loi visant à interdire la fracturation hydraulique dans l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures est en passe d’être votée, des citoyens exigent de la société pétrolière Vermilion la transparence sur sa production actuelle d’huile (pétrole) de schiste et sur ses activités de fracturation hydraulique réalisées et à venir.

Une délégation de citoyens se rendra mercredi 11 mai au bureau seine-et-marnais de la société pétrolière Vermilion, à Saint-Méry, afin de lui remette une liste de questions et d’exiger la transparence sur ses activités. Le mardi 10 mai, l’Assemblée nationale examinera une proposition de loi visant à interdire le recours à la fracturation hydraulique dans l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures (gaz et pétrole). Cette technique dénoncée pour son caractère extrêmement polluant, est aujourd’hui incontournable pour l’exploration et l’exploitation des gaz et pétroles dits « de schiste » (ou « de roche mère »). Vermilion, au premier rang des producteurs en France, avec 50% de l’activité d’extraction d’hydrocarbures, a déclaré le 10 février dernier, lors d’une réunion avec les ministres Eric Besson et Nathalie Kosciusko-Morizet, extraire déjà quotidiennement près de 10m3 d’huile de roche-mère à partir de « deux de ses puits ayant fait l’objet de tests terminés de fracturation hydraulique ». Selon les documents internes de l’entreprise, ces puits sont situés en Seine-et-Marne, non pas sur des permis de recherche, mais sur des concessions d’exploitation existantes. Vermilion a en outre indiqué, lors d’une réunion publique le 21 avril 2011 Vaudoy-en-Brie, avoir déjà réalisé 17 fracturations sur le territoire français.

Gaz de schiste : une loi vidée de son sens (31052011)

Date de publication: 
Mardi, 31 Mai, 2011
Par: 
Collectif Ile de France "Non aux gaz de schiste"

Les collectifs citoyens contre les gaz et huile de schiste appellent à s’opposer à l’adoption par le Sénat de la « proposition de loi visant à abroger les permis exclusifs de recherches d’hydrocarbures non conventionnels et à interdire leur exploration et leur exploitation sur le territoire national » laissant la porte ouverte aux industriels. Malgré son nom, et au vu des dernières modifications, cette loi permettra aux premières fracturations hydrauliques de voir le jour en 2011. Les collectifs appellent donc à une « action » et à un rassemblement

Mercredi 11 juin 2011 à 10h30 Sur la place Saint Michel (Paris 6)

Gaz et pétrole de schiste : des citoyens demandent des comptes au pétrolier Vermilion.

Malgré la proposition de loi en cours d’examen, l’offensive des industriels se poursuit.

Alors qu’une loi visant à interdire la fracturation hydraulique dans l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures est en passe d’être votée, des citoyens exigent de la société pétrolière Vermilion la transparence sur sa production actuelle d’huile (pétrole) de schiste et sur ses activités de fracturation hydraulique réalisées et à venir.


Une délégation de citoyens se rendra mercredi 11 mai au bureau seine-et-marnais de la société pétrolière Vermilion, à Saint-Méry, afin de lui remette une liste de questions et d’exiger la transparence sur ses activités. Le mardi 10 mai, l’Assemblée nationale examinera une proposition de loi visant à interdire le recours à la fracturation hydraulique dans l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures (gaz et pétrole). Cette technique dénoncée pour son caractère extrêmement polluant, est aujourd’hui incontournable pour l’exploration et l’exploitation des gaz et pétroles dits « de schiste » (ou « de roche mère »). 

Communiqué de Transparence développement et ruralité, ADPSE, PCBA, CURC 22, Collectif Gaspare.

Date de publication: 
Vendredi, 1 Avril, 2011
Par: 
Le Collectif GAZPARE

"Jeudi 17 mars se tiendra une réunion importante au ministère de l’Ecologie, sur la question du développement de centrales thermiques à gaz : 12 tranches actuellement en service ou en construction ; 21 autres en projet, pour un total équivalent à 8 réacteurs EPR. Ce développement majeur débuté en 2009 va obliger la France à augmenter de 25% ses importations de gaz d’ici 2020, alors que celles-ci sont restées stables les 10 dernières années.

Cette demande nouvelle en combustible fossile provoque une pression de plus en plus importante sur le prix de la ressource, et sera supportée par l’ensemble des usagers. - Elle pousse aujourd’hui les producteurs à se ruer vers le gaz non conventionnel, et en dépit des risques environnementaux posés par l’exploitation des gaz de schiste. - Cette croissance de la consommation éprouve les limites de nos infrastructures gazières : 3 milliards d’euros d’investissement sur le réseau pourraient être décidés, mais seraient supportés par l’ensemble des usagers. - Même si ces investissements se réalisaient, les opérateurs publics
prévoient des congestions sur le réseau gazier dès l’hiver 2011-2012 puis de plus en plus fréquentes à mesure de l’accroissement du parc de centrales, menaçant à la fois l’approvisionnement en gaz et en
électricité.
- Enfin, cette consommation nouvelle va provoquer d’ici 2020 une augmentation nette des émissions de gaz à effet de serre de la production électrique nationale.

Collectif STOP PETROLE DE SCHISTE 77 COMMUNIQUE DE PRESSE du 21 mars 2011

Date de publication: 
Jeudi, 21 Avril, 2011
Par: 
Le Collectif Stop Pétrole de Schiste 77

Nous ne pouvons que dénoncer les opérations de désinformation auxquelles se livrent les sociétés Toréador et Hess auprès de la population par voie de prospectus dans le village de Doue ou de pages de publicité dans la presse.  

L'extraction du kérogène (appelé par commodité huile ou pétrole de schiste) intimement lié à la roche-mère à 2 où 3.000 mètres de profondeur n'a rien à voir avec l'extraction traditionnelle de pétrole telle que nous la connaissons dans le Bassin Parisien en général, et en Seine-et-Marne en particulier, depuis une cinquantaine d'années. L'extraction de la catégorie d'hydrocarbure que convoite désormais ces sociétés exige le recours à la fracturation hydraulique mise en oeuvre depuis quelques années notamment en Amérique du Nord où elle a rapidement fait preuve de sa haute dangerosité pour les populations et leur environnement.