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Communiqués

Appel à une Journée mondiale d’action à Hasankeyf, le 20 septembre 2015

Date de publication: 
Mercredi, 5 Août, 2015
Par: 
Thierry Uso

Initiative to Keep Hasankeyf Alive - Mesopotamian Ecology Movement

Nous appelons les militants, les mouvements sociaux et les ONG de par le monde à se joindre à une journée d'action pour la conservation de Hasankeyf et du fleuve Tigre, le 20 Septembre 2015! Protestons ensemble contre le projet de barrage d'Ilisu; l'un des plus controversés dans le monde!

Lettre de soutien aux populations équatoriennes en lutte contre les projets miniers du collectif Stop Mines 23 (Creuse)

Date de publication: 
Mercredi, 15 Juillet, 2015
Par: 
Collectif Stop Mines 23 (Creuse)

Ici, en Creuse, département du centre de la France, les promoteurs de l'industrie minière projettent d’extraire de l’or vers 2020 et ont déjà commencé leurs recherches. Nous n’avons pourtant besoin ni des emplois qu’ils brandissent comme des marionnettes, ni de leur or. Il ne s’agit que d’un processus d’exploitation capitaliste et de colonisation de la campagne, qui n’a pour point de départ aucun besoin réel identifié sinon les cours fluctuants des métaux, l'accumulation et l'enrichissement d'une poignée d'égoistes.

Dans la creuse, dans la Sarthe, en Bretagne et un peu partout en France, nous nous organisons pour arrêter cette industrie qui dévore tout sur son passage.

Nous sommes bien déterminés à faire plus de bruit par notre voix qu’eux par leurs machines, en nous opposant à ces projets miniers.

Il y a bien assez de métaux  à recycler dans la multitude des gadgets éléctroniques inutiles qui peuplent notre monde:  nul besoin de de creuser dans les entrailles de nos territoires ni de détruire nos lieux de vie pour aller y chercher des  métaux qui alimentent une consommation de masse d'objets inutiles dont nous n'avons que faire ! Ces industriels jouent leur survie et celle de leur monde. Un monde dépassé. Ils sont obligés de faire pression sur des territoires et des populations de plus en plus allergiques aux mines et à leur développement arrièré. Ils sont archaïques, nous sommes l'avenir ! Nous ne les laisserons pas faire.

Pour cela, nous soutenons tous les peuples en lutte contre l’extraction minière ou contre tous les grands projets extractivistes, au Nord comme du Sud. Nous affirmons par cette lettre notre solidarité avec les peuples de l'Equateur qui, comme nous, luttent contre la machine extractive et refusent de voir leurs territoires broyés, pillés et  réduits en cendres. En ces temps de crise et d'adversité, où le gouvernement de la pseudo « révolution citoyenne » a tout fait pour briser, réprimer, ou acheter les mouvements sociaux, nous vous encourageons à tenir bon et à ne pas lâcher prise.  Nous saluons à ce titre le peuple de Pacto qui, à travers la consultation populaire du 12 avril 2015, a eu le courage de dire "non aux mines à ciel ouvert" !

Gaz et pétrole de schiste : Ni dans mon jardin, ni dans celui du voisin !


Paris, 21 décembre 2012. Contrairement à leurs vibrantes prises de position sur ce dossier avant les dernières élections présidentielles, une fois au pouvoir, les socialistes et leurs alliés montrent leur vrai visage. Alors que François Hollande s'est publiquement engagé en septembre dernier à ne pas permettre l’exploitation des gaz et pétrole de schiste au nom de la défense de l'environnement, son ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, cité par le Point, déclarait hier qu’un accord était en cours de signature avec l’Algérie. Ce dernier ferait de l’Algérie un laboratoire que la mobilisation citoyenne sans précédent a rendu plus difficile à mettre en place en France : celui des expérimentations d'alternatives à la fracturation hydraulique. Seule technologie actuellement rentable pour exploiter les hydrocarbures de schiste, la fracturation hydraulique est interdite sur le territoire français depuis le 13 juillet 2011.

Au moment où commence le débat sur la transition énergétique convoqué par François Hollande, l’annonce de Laurent Fabius révèle le cynisme de ce pouvoir qui n’a aucun scrupule à contredire par les actes ses discours plaidant en faveur des énergies renouvelables et de la préservation de l’environnement. En effet, quelle que soit la technique utilisée pour libérer les minuscules concentrations de gaz ou de pétrole, la roche-mère doit être fracturée et les fissures gardées ouvertes, à l’aide de particules injectées par un liquide porteur. Les risques de remontée à la surface des contaminants naturellement présents dans la roche (métaux lourds, arsenic, éléments radioactifs, etc.) restent donc inchangés. De même, ni la fracturation au méthane, ni la fracturation pneumatique, ni la facturation par arc électrique, ni la fracturation au CO2, techniques extrêmement complexes en soi, ne permettront d’éviter les fuites de méthane et n’inverseront la tendance à l’aggravation de l’effet de serre. Loin de renoncer à la dépendance vis-à-vis des énergies fossiles, le gouvernement persiste dans le modèle productiviste et extractiviste, obsolète et mortifère pour la planète.

Assigné par Areva le 1er février 2013 à Paris, l'Observatoire du nucléaire est menacé de disparition

Observatoire du nucléaire - http://www.observatoire-du-nucleaire.org. Communiqué du jeudi 20 décembre 2012.

Affaire de l'avion "offert" par Areva au Président du Niger : L'Observatoire du nucléaire assigné par Areva le 1er février 2013 à Paris.

  • Areva assigne l'Observatoire du nucléaire à comparaître en justice pour "diffamation"
  • En demandant 25 000 euros, Areva entend faire disparaître l'Observatoire du nucléaire
  • L'Observatoire attend toujours l'avis du ministre du Développement Pascal Canfin...

Mercredi 19 décembre 2012, en fin de journée, l'Observatoire du nucléaire a reçu de la part d'Areva, par l'intermédiaire d'un grand cabinet d'avocats, une assignation à comparaître (1) devant le Tribunal de grande instance de Paris pour le vendredi 1er février 2013 (13h30). Areva veut de toute évidence obtenir la disparition de l'Observatoire du nucléaire en essayant de le faire condamner à payer environ 25 000 euros (5000 euros au titre de l'article 475-1, trois insertions dans des journaux de 5000 euros hors-taxe chacune, plus les frais d'avocat, de déplacement, etc).

Suivre le procès de Caïmanes contre la mine Los Pelambres jour par jour

Ils demandent justice et se retrouvent poursuivis. Les défenseurs de Caimanes sont accusés d’association illicite, après avoir saisi la justice contre la Mine Los Pelambres dont les déchets polluent l'eau du village. Derrière ce procès contre les défenseurs de Caimanes, c’est le droit à l’eau, le droit de vivre dans un environnement sain et le droit ...de défendre ses droits, qui sont menacés.

Suivre le procès de Caïmanes contre la mine Los Pelambres jour par jour : eau-iledefrance.fr/caimanes/category/suivez-mon-voyage/

Plus d'infos: eau-iledefrance.fr/caimaneseau-iledefrance.fr/alerte-internationale-contamination-de-leau-a-caimanes/

Communiqué de presse des collectifs anti gaz et pétrole de schiste réunis en coordination à La Ferté sous Jouarre (77)


Soixante délégués mandatés par plus de deux cents collectifs et associations contre les gaz et huiles (pétrole) de schiste, maillant le territoire national, se sont rencontrés les 24 et 25 novembre 2012 à La Ferté-sous-Jouarre en Seine-et-Marne, et déclarent :

 

L’incohérence et l’ambiguïté des annonces gouvernementales renforcent la mobilisation des collectifs et leur solidarité. Après s’être opposé fermement à la fracturation hydraulique, le gouvernement ouvre la porte à d’éventuelles techniques de recherche et d’extraction « propres » et « socialement acceptables. Il est pourtant évident que quelle que soit la technique utilisée, l'exploitation d'une source d'énergie fossile contribuera à augmenter les émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère.

De plus, l'argumentaire purement économiste du gouvernement et son manque de clarté répondent à l'intensification du lobbying des industriels auprès des politiques et des médias. Les récentes prises de position du président de la République incitant les entreprises françaises à investir dans les "gaz de schiste" à l'étranger confortent les industriels dans leurs espoirs de pouvoir, à terme, les extraire sur le territoire national.

Notre Dame des Landes : Re-occupation de la Zone à Défendre

L’ACIPA sera présente aux côtés des occupant-e-s de la ZAD – Zone à Défendre – pour  la grande manifestation de réoccupation du 17 novembre 2012 à Notre Dame des Landes (44).

L’ ACIPA constate que, en Loire-Atlantique et partout en France, les comités de soutien se sont multipliés dès le début des grandes manœuvres d’expulsion conduites sur le site du projet d’aéroport. L’Etat et AGO/Vinci voulaient vider la zone mais n’ont fait que multiplier le nombre de ses occupants et renforcer la solidarité entre les opposant-e-s.

En images et vidéo : Premier forage de pétrole de schiste à Paris, 22 septembre 2012

 

Le 22 septembre 2012, à l'occasion de la journée mondiale contre la fracturation hydraulique, et, pour nous, contre l'exploitation et l'exploration des gaz et pétrole de schiste et de houille (quelle que soit la technique), les collectifs du Bassin parisien ont devancé les pétroliers en forant le sous-sol du Chaillot... comme au bon vieux temps de Jean Giraudoux.

Sur cette page, nous mettons à jour les liens vers des albums photos et vers les vidéos au fur et à mesure qu'elles sont mises en ligne. N'hésitez pas à envoyer les vôtres : IDF-non-gaz-petrole-de-schiste@aldeah.org

Un premier diaporama : ICI et le film de l'inauguration ICI ou ICI et encore ICI et ICI  

La page de l'action et la revue de presse 

Pour en savoir plus sur les raisons de notre colère

Autres vidéos : Parole à la BAC - Construction

COMMUNIQUÉ DE PRESSE Pétrole de schiste en Ile-de-France : pourquoi le Bassin parisien est-il toujours en danger ?

Date de publication: 
Dimanche, 16 Septembre, 2012
Par: 
Collectif citoyen Ile-de-France « Non aux gaz et pétrole de schiste », Collectif Carmen, Collectif Briard, Collecti Sud 77 Stop-pétrole-de-schiste, Non au pétrole de schiste Bocage gâtinais, Collectif 92

Pétrole de schiste en Ile-de-France : pourquoi le Bassin parisien est-il toujours en danger ? Pourquoi est-il faux de dire que « la France ferme la porte aux gaz et huile de schiste » ?

Réaction des collectifs citoyens à l’annonce de François Hollande.

Paris, le 17 septembre 2012

« Gaz de schiste, c’est terminé ? ».

C’est ce que le discours du Président de la République à la Conférence environnementale de ce week-end laissait croire. Pourtant, au-delà de l’effet d’annonce escompté, il n’a évoqué que le rejet des 7 demandes de permis en cours d’instruction. 7 sur combien ? Qu’en est-il des autres projets ? Au vu du raccourci fait par presque tous les medias entre « les 7 demandes rejetées» et « la fin des gaz de schiste », un exercice de calcul s’impose. Afin de clarifier le propos, les collectifs mobilisés contre l’exploitation du pétrole (huile) de schiste dans le Bassin parisien tiennent à porter à l’attention du public et de la presse les précisions suivantes : Tout d’abord, notez que les 7 demandes rejetées étaient des demandes de nouveaux permis et non pas des permis accordés.

Le rapport "Les Hydrocarbures de roche mère en France" publié en mars 2012 par le CGIET et le CGEDD identifie clairement 39 autres demandes de permis de recherche portant sur l’exploration d’huile et de gaz de roche mère (elles étaient donc 46 avant l’annulation annoncée le 14 septembre). Cette liste peut être consultée en ligne : http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Ann.... Aucune annonce n’a été faite concernant les 39 demandes restantes.

Annonce du verdict historique dans le Cas Sarayaku contre l’état équatorien

Les tambours du Peuple Kichwa de Sarayaku retentissent dans la forêt Amazonienne Annonce du verdict historique dans le Cas Sarayaku contre l’état équatorien : la Cour Interaméricaine condamne l’état équatorien pour violation des droits du peuple kichwa de Sarayaku. Les peuples autochtones devront être consultés pour tous projets suceptibles d’affecter leurs droits.

Déclaration finale des participants au FAME 2012

En tant que membres du Mouvement pour l'Eau Bien Commun, réunis en mars 2012 au Forum Mondial Alternatif de l'Eau à Marseille, France, nous partageons une vision commune de l'eau. Nous la considérons comme un bien commun et non comme une marchandise.

Nous saluons les victoires obtenues par notre mouvement : la reconnaissance par les Nations Unies du droit à l'eau potable et à l’assainissement en tant que « droit de l’homme, essentiel à la pleine jouissance de la vie » (résolution 64/292), l'inscription de ce droit dans les Constitutions de plusieurs Etats d'Amérique du Sud et d'Afrique, le succès du référendum italien contre la privatisation de la gestion de l'eau, la remunicipalisation de l'eau à Paris, Buenos Aires, Atlanta et dans de nombreuses autres villes du monde, les premières décisions de justice qui mettent en application le droit humain à l'eau.

Déclaration finale des participants au FAME 2012

En tant que membres du Mouvement pour l'Eau Bien Commun, réunis en mars 2012 au Forum Mondial Alternatif de l'Eau à Marseille, France, nous partageons une vision commune de l'eau. Nous la considérons comme un bien commun et non comme une marchandise.

Nous saluons les victoires obtenues par notre mouvement : la reconnaissance par les Nations Unies du droit à l'eau potable et à l’assainissement en tant que « droit de l’homme, essentiel à la pleine jouissance de la vie » (résolution 64/292), l'inscription de ce droit dans les Constitutions de plusieurs Etats d'Amérique du Sud et d'Afrique, le succès du référendum italien contre la privatisation de la gestion de l'eau, la remunicipalisation de l'eau à Paris, Buenos Aires, Atlanta et dans de nombreuses autres villes du monde, les premières décisions de justice qui mettent en application le droit humain à l'eau.

SOLIDARITE AVEC CAJAMARCA - PEROU

Nous vous remercions pour votre acte de solidarité avec la population de Cajamarca en lutte contre le projet Conga à travers votre signature du communiqué.

L'histoire de la lutte contre le projet Conga continue de s'écrire :   malgré la militarisation de la région, les tentatives de corruption de la part de l'entreprise de Yanacocha, les mesures d'intimidation, les  menaces et la criminalisation du mouvement social (arrestations arbitraires et mesures judiciaires  contre les dirigeants), les mobilisations pacifiques régionales du 9 avril et  11 avril derniers ont été un succès. Elles se sont déroulées pacifiquement  et ont prouvé la responsabilité et la maturité de la population de Cajamarca. La situation est grave et les  reports successifs de la diffusion des résultats de l'expertise officielle internationale relative à l'Etude de l'impact environnemental (EIA) du projet Conga, de la part du gouvernement, sont très inquiétants. Plus que jamais la solidarité internationale qui s'amplifie peut jouer un rôle fondamental.

Solidarité avec la population de Cajamarca en lutte contre le projet Conga (COMMUNIQUE)

A l'issue de la réunion-débat « Conga no va!-Agua si, oro no ! » réalisée le 10 février 2012 à la Maison de l'Amérique Latine (27 Bd St-Germain,75007-Paris), les associations organisatrices de la réunion -Casa de Santa Fe en Paris, Tierra y Libertad, Colectivo de Peruanos en Francia et France Amérique Latine - proposent le communiqué de solidarité ci-après et le soumettent à la signature des citoyens et personnalités de France et d'Amérique Latine.

COMMUNIQUE - SOLIDARITE AVEC LA POPULATION  DE CAJAMARCA EN LUTTE CONTRE LE PROJET CONGA

La  multinationale Yanacocha qui exploite à ciel ouvert depuis 18 ans la plus grande mine d'or du continent latino-américain dans la région de Cajamarca (Andes nord du Pérou) au prix d'exactions contre les communautés paysannes, de pollution, de contamination et de violation des droits de l'homme, prétend désormais  étendre ses activités en exploitant la mine Conga dans la région de Celendin. Pour ce faire le projet Conga prévoit d' assécher quatre lacs (deux pour extraire l'or et deux pour servir de dépôt des déchets) et d'intervenir dans une zone à écosystème fragile, ce qui provoquera des dommages irréversibles pour l'environnement, la santé et la vie des habitants.