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Communiqués

L’état d’urgence, bienvenue en démocrature !

Date de publication: 
Lundi, 30 Novembre, 2015
Par: 
Collectifs

LA GUERRE C’EST LA PAIX
LA LIBERTÉ C’EST L’ESCLAVAGE
L’IGNORANCE C’EST LA FORCE
(Slogans du parti unique dans 1984 de George Orwell)

La COP 21 s’est ouverte aujourd’hui. Depuis plusieurs mois, une grande marche internationale et populaire était en préparation à Paris, ville qui l’accueille. Elle n’a pas eu lieu, comme n’auront pas lieu d’autres initiatives citoyennes prévues à cette occasion, et surtout celles dont on pouvait espérer qu’elles fassent vaciller le rapport des forces. Seuls, les « grands » de ce monde, enfermés dans leur bunker et jalousement gardés par l’armée et la police [1], disserteront, au chevet de la planète, de la nature et des coûts des palliatifs à lui administrer. On aurait difficilement pu imaginer un scénario plus cynique, qui placerait aussi indiscutablement les acteurs autorisés – les représentants des États et les entreprises – en position de dicter LEURS « solutions ».

L’État français a instrumentalisé le contexte tragique des attentats du 13 novembre. La France a notifié au Conseil de l’Europe qu’elle allait déroger à la convention européenne des droits de l’homme [2]. Ces derniers jours, au moins 24 assignations à résidence ont visé non pas des terroristes agissant pour le compte de Daesh, mais des  militant(e)s des mouvements sociaux catalogués par les médias et le pouvoir comme étant de « l’ultragauche », « proches des milieux zadistes », des « mouvances écologistes radicales » et anarchistes [3]. L’état d’urgence, dont la prolongation a été votée par la quasi-totalité des députés (« de gauche » et « écologistes » compris) permet aux forces de l’ordre de perquisitionner sans passer par l’autorité judiciaire [4], de défoncer les portes, de violer l’intimité, d’agresser et de traumatiser des personnes (même des enfants), qui n’ont strictement aucun lien avec les attentats perpétrés à Paris (maraîchers bio, squatteurs, membres de la Coalition Climat 21, etc.)[5]. Après le choc des attentats, la plupart des gens préfèrent regarder ailleurs, excusant - quand ils ne les cautionnent pas - les abus des autorités au nom de la sécurité et de la peur. La machine infernale est en marche. Rapidement, l’état d’urgence - l’état d’exception - se normalise, l’exception devient la norme. Les sondages affichent un large soutien à la politique guerrière du gouvernement, pendant que celle-ci favorise, en réalité, la montée d’un nationalisme excluant, xénophobe, liberticide (les régions PACA et Nord-Pas-de-Calais-Picardie bientôt aux mains du FN ?). Ce processus, si ordinaire – matchs de foot maintenus, marchés de Noël ouverts, « le spectacle doit continuer » et « on n’arrête pas les affaires » [6] – n’est pas sans rappeler d’autres moments de l’histoire où des pays entiers ont glissé dans le totalitarisme en silence.

Pétition : STOP FRACTURATION IRLANDE

Une Etude sur la fracturation hydraulique est actuellement menée par l’Agence nationale irlandaise de protection de l’environnement. Mais il ne s’agit que d’un camouflet destiné à soutenir les projets des compagnies. Ainsi, mon ONG demande la suspension immédiate de cette Etude rédigée par l’industrie et pour l’industrie !

Pour nous soutenir, je vous envoie le lien de la pétition « Stop the Study »

https://uplift.ie/fracking/

Le combat continue !

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La mobilisation citoyenne contre les projets de forages dans le Gros-de-Vaud (Suisse) prend de l'ampleur et s'organise

Date de publication: 
Dimanche, 1 Mars, 2015
Par: 
Collectif "Halte aux forages Vaud"

Suisse. Nouveau collectif non au fracking: Communiqué de presse mars 2015

HALTE AUX FORAGES VAUD  - La mobilisation citoyenne contre les projets de forages dans le Gros-de-Vaud prend de l’ampleur et s’organise.

Ce mardi 3 mars 2015, ce sont plus de 55 personnes qui se sont réunies à Thierrens (VD) pour créer un collectif opposé à tout forage lié aux hydrocarbures, qu’il soit prospectif ou d'exploitation. Les membres de «Halte aux forages Vaud» demandent l'interdiction pure et simple de toute exploration et exploitation touchant aux hydrocarbures, dans l’ensemble du canton. Ceci vise aussi bien les demandes de forages de prospection du consortium PEOS-SEAG prévus dans le Gros-de-Vaud que le forage existant à Noville.

Une pétition et une campagne de sensibilisation de la population sont d’ores et déjà lancées. D'autres actions seront mises sur pied dans un proche avenir. En effet, PEOS-SEAG, devenu entre temps eCORP Switzerland AG, a demandé l’autorisation de procéder à des forages prospectifs, en vue d'extraire du gaz conventionnel, dans les villages de Dommartin (commune de Montilliez), Sullens, Thierrens (commune de Montanaire) et Vuarrens. Le moratoire actuellement en vigueur ne protège en rien contre ces forages, car il ne concerne que le gaz de schiste, et pourrait à tout moment être levé par le Conseil d'Etat.

Étant donné que les hydrocarbures ne peuvent être ni explorés, ni exploités sans mettre en péril nos ressources en eau potable et notre environnement, le collectif Halte aux forages Vaud demande aux autorités cantonales de ne pas entrer en matière et d'interdire la prospection et l’exploitation des gisements d’hydrocarbures dans le canton.

Assassinat de José Tendetza, opposant à l'industrie minière à grande échelle en Équateur

Date de publication: 
Mercredi, 10 Décembre, 2014
Par: 
Collectif ALDEAH

Le mercredi 3 décembrJosé TendetzaJosé Tendetzae 2014, José Tendetza, dirigeant de la communauté Shuar de Yanua (Canton du Pangui, Province de Zamora, Equateur) et farouche opposant à l’industrie minière à grande échelle, a été retrouvé mort sur le bord du fleuve Zamora. Alors que José avait été porté disparu depuis cinq jours, la police s'est empressée d'enterrer le corps qui leur aurait été remis par les employés de la mine de Mirador (en cours d’exploration par l’entreprise ECSA), et cela sans aucune autopsie. Pour reconnaître le corps, les membres de la famille n’ont eu droit qu’à une photographie du défunt sur laquelle il semblait être ligoté par des liens de couleur bleue.

Le leader indigène, qui refusait de se faire exproprier de ses terres, avait été attaqué en justice en novembre 2013 par l'entreprise minière ECSA (Ecuacorriente SA), détenue par les sociétés chinoises Tongling et China Railways, et avait fait l'objet de nombreuses menaces. Au moment de sa disparition, il se rendait à une réunion de l'Association des Shuars de Bomboiza pour traiter des problèmes liés aux activités de l'entreprise minière dans la région.

Si les auteurs et les commanditaires du crime restent, jusqu'à ce jour, inconnus, compte tenu du nombre d’assassinats de leaders, de militants, de syndicalistes et de paysans en Amérique Latine, la crainte est forte que la mort de José Tendetza soit en relation avec ses activités militantes. Cherchait-on à l’empêcher de parvenir jusqu'au lieu de la réunion, puis de voyager au Pérou (Lima) pour y dénoncer les méfaits de l'exploitation minière à l’occasion du Tribunal International des Droits de la Nature, comme il avait l’intention de le faire? Cet assassinat est-il lié à l'expansion du front extractif dans la Cordillère du Condor (Amazonie équatorienne) ?
Si cela s’avérait être le cas, alors José Tendetza viendrait ajouter son nom à la longue liste d’assassinats d’opposants à l’extractivisme sous toutes ses formes : en novembre 2013, Freddy Taish, Shuar de la communauté de San José de Piunts est abattu par l'armée en Equateur ; au Nord du Pérou (Cajamarca) ; la répression de la lutte contre le projet minier Conga a déjà fait plus de cinq morts, en 2005, 32 personnes ont été torturées par des employés (vigiles) de l'entreprise minière Monterrico Metals, à Ayabaca (Province de Piura) ; au Mexique et en Colombie, les morts sont tellement nombreux que plus personne ne parvient à tenir à jour la liste macabre. Selon un rapport publié par l’ONG Global Witness, au moins 908 « défenseurs de la terre et de l’environnement » ont été tués entre 2002 et 2013 dans le monde, dont au moins 760 en Amérique latine, sachant que ce décompte ne comptabilise que les cas les plus connus. En France, le 26 octobre dernier, Rémi Fraisse a été tué par une grenade lancée par un gendarme alors qu'il protestait contre la construction d’un barrage à Sivens (Tarn), projet tout aussi « inutile » (sauf pour ceux à qui il rapporte) et dévastateur que les mines dans la Cordillère du Condor.

Ici et là-bas, la machine capitalo-extractiviste broie les territoires et tue leurs habitants.

Pour refuser la REDD+ et les industries extractives pour s’opposer au capitalisme et défendre la vie et les territoires

Date de publication: 
Jeudi, 27 Novembre, 2014
Par: 
WRM

CdP 20, Lima, décembre 2014

 

À l’occasion de pourparlers de l’ONU sur le changement climatique qui auront lieu à Lima, au Pérou, et que   l’on appelle CdP 20, nous affirmons que le refus du système REDD+ et des ‘services  environnementaux’ proposés  dans  le  cadre  de  ‘l’économie verte’  est  un  aspect fondamental de notre lutte contre le capitalisme et les industries extractives et pour la défense des territoires, de la vie et de la Terre‐mère.  Les accords des Nations unies sur le climat n’ont pas réussi à réduire les émissions des gaz qui provoquent le réchauffement planétaire. En fait, les mécanismes et les politiques qui ont découlé de ces accords, parmi lesquels figure la REDD+, ont permis de poursuivre, de légitimer et d’intensifier des activités aussi destructrices que les industries minière, pétrolière, gazière et charbonnière,  la  monoculture  d’arbres  et  l’agro‐industrie.  Ces  industries  sont  la  cause principale de la crise climatique; elles ont adopté le discours de la ‘durabilité’, du ‘déboisement zéro’, de la ‘responsabilité socio‐écologique’, du ‘découplage’ ou des ‘projets économes en carbone’, dans le cadre d’une économie ‘verte’. Or, nous savons qu’au‐delà de la propagande destinée à blanchir leurs images, le système extractiviste et le capitalisme mondial institutionnalisé  mènent  toujours  au  saccage  de  la  Terre‐mère,  ainsi  qu’au  pillage,  à  la violence, à la destruction et à la criminalisation de ses communautés, ses peuples, ses terres et ses territoires.

Les défenseurs de l’économie ‘verte’ prétendent nous faire croire qu’une ‘croissance durable’ est possible, que l’on peut ‘se découpler de la nature’ avec les modes de production capitalistes, et qu’il est possible de ‘compenser’ ou d’atténuer la pollution et la destruction d’un endroit par la ‘recréation’ ou la ‘protection’ d’un autre. En appliquant une logique injuste et colonialiste, l’économie ‘verte’ soumet la nature et les peuples autonomes en leur imposant des restrictions sur l’utilisation et le contrôle de leurs territoires, afin de remplir les poches de quelques‐uns, même lorsque les  communautés possèdent des  titres de  propriété sur  ces territoires.

Les  ‘services  environnementaux’ sont  un  des  piliers  du  nouveau  capitalisme  mondial.  Ils comportent  la  financiérisation,  la  marchandisation,  l’asservissement  et  l’esclavage  de  la nature, en la soumettant à la logique du capital. Le marché du carbone, la compensation de biodiversité et les marchés de l’eau font partie de cette forme de capitalisme. Les ‘services environnementaux’ et le modèle économique hégémonique sont interdépendants.

ALTERNATIVES – PROJETS MINIERS -

Date de publication: 
Lundi, 1 Septembre, 2014
Par: 
http://alternatives-projetsminiers.org/

L’idée d’un collectif de réflexion est inspirée de Mr.Montebourg lui-même. Celui-ci ayant décidé de relancer les chantiers miniers en France métropolitaine.
La société civile se voit contrainte de se mobiliser afin de faire entendre sa voix.

La presse nationale ne s’en est guère fait l’échos, mais cette idée de d’exploitation minière date 2012. Et hormis dans la presse locale, la population est très peu informée de ce projet qui, pourtant, nous interpelle tous. (Consulter notre revue de presse: ici)

En Bretagne, C’est le 12 mai 2014 que les communes concernées par le « Permis de Silfiac », ont été averties. Pourtant la demande officielle est datée du 31 janvier 2013.
A la lecture, du premier courrier adressé aux maires par la préfecture, il est clair que leur avis n’est que consultatif.

C’est par second courrier également que les maires des communes concernées ont été conviés à une réunion d’information qui s’est tenue le 25 juin 2014 à la CCI de Pontivy.

Pour qu’une réelle réunion publique se tienne, il a fallu que les élus locaux en face la demande au porteur du projet, contrairement au dire du représentant de Variscan Mines Orléans. Il fut contredit sur ce point par un conseiller municipal, lors de la réunion du 18 juillet 2014 à Silfiac.
Mr.Patrick Lebret affirmait que cette réunion se tenait à sa demande et par souci de transparence.

S.D.

CP des Collectifs anti gaz et pétrole de schiste suite Réunion Nationale Lyon 22 23 nov 2014

Date de publication: 
Dimanche, 23 Novembre, 2014
Par: 
COLLECTIFS FRANÇAIS NON AUX PÉTROLE ET GAZ DE SCHISTE ET DE HOUILLE

LYON, LE 23 NOVEMBRE 2014

Silence! on fore : Pétrole et Gaz de schiste et de houille, les collectifs français condamnent l'opacité et l’absence de réponse systématique de la Ministre de l’Écologie. 

Les collectifs français opposés à la recherche et l'exploitation des pétrole et gaz de schiste et de houille se sont réunis en coordination nationale à Lyon les 22 et 23 novembre 2014.

Malgré les récentes annonces rassurantes de la ministre de l'écologie, de l'énergie et du développement durable, les collectifs constatent que l'opacité sur la délivrance des permis de recherche hydrocarbure et autorisations de travaux persiste. Ils constatent aussi que les nombreuses interpellations des collectifs, de la société civile et des élus sont restées jusqu’à ce jour sans réponse.

Il existe actuellement en France 119 demandes de permis en cours d'instruction et 54 permis de recherche d'hydrocarbures liquides ou gazeux dont plus de la moitié font l'objet de demande de renouvellement, prolongation "exceptionnelle" et / ou demande de mutation.

Dans le Nord/Pas-de-Calais, deux autorisations de travaux pour des forages d'exploration sur les gaz de couche ont été délivrés à Avion et Divion. Les travaux de forage pourraient commencer d'un moment à l'autre si l'on en juge par la campagne de promotion qui est faite dans les journaux locaux. L'entreprise EGL qui conduira les travaux a déjà réalisé quatre forages en Lorraine qui sont des fiascos, alors que la géologie y est supposée être plus favorable que dans le Nord. Alors  que 6 millions d'euros ont déjà été dépensés il n'y a toujours pas de résultats probants. Pourquoi donc autant de précipitation à forer dans le Nord ? Rassurer les actionnaires ? Mettre au point une méthode de "fracturation light" pour contourner la loi et déposer un brevet sur cette technique ? L'inquiétude et la mobilisation des populations grandissent face à l'opacité qui règne là aussi autour de ces projets déclenchés sans enquête publique préalable. Nous ne comprenons pas le soutien actif de certains élus locaux à ce projet, ni la logique qui a conduit l'état à accorder ces autorisations de forage.

Modification simplifiée du P.L.U. de Cayenne :Quelle légitimité ? Quelle finalité ?

Date de publication: 
Jeudi, 9 Octobre, 2014
Par: 
Maiouri Nature Guyane
COMMUNIQUÉ DE PRESSE du 9 octobre 2014

Objet  : Délibération N°2014-141/ST-DA-PUR concernant les règles
d'implantation le long de la RD 4 dite « route de Bourda ». 5 septembre 2014

L’association Maiouri Nature Guyane vient par la présente dénoncer une modification du PLU de Cayenne en procédure simplifiée qui nous semble être illégale. En effet, comme le spécifie l’article L 123-13-3 du code de l’urbanisme, la procédure de modification simplifiée n'est pas autorisée lorsqu’elle risque de :

- « …réduire un espace boisé classé, une zone agricole, naturelle, ou une protection édictée en raison des risques de nuisance, de la qualité des sites, du paysage et des milieux naturels, ni comporter de graves risques de nuisances.

- « Elle ne peut pas majorer de plus de 20% les possibilités de construire résultant dans une zone de l'application de l'ensemble des règles du plan.

- Or, dans l’affaire qui nous concerne, cette modification qui rend constructible une zone de 20 m de part et d'autre de la Route de Bourda (littoral ou l’Espace Boisé Classé) va surtout permettre la réalisation d’un projet immobilier contre lequel notre association s’est engagée à lutter du fait de son implantation sur un site naturel, fréquenté par tous les Cayennais et d’une grande valeur patrimoniale : il s’agit de la petite plage de Bourda que l’on accède librement depuis un plus d’un demi-siècle, par un petit sous-bois de palmiers Moucaya, awara, cocotiers !

Campagne Bang! Ban Cyanide ! Stop ! Interdisons le cyanure !

Date de publication: 
Lundi, 29 Septembre, 2014
Par: 
Campagne Bang! Ban Cyanide ! Stop ! Interdisons le cyanure !

Non aux mines polluantes en Europe ! Réclamons à l'équipe de JC Juncker l'interdiction du cyanure à l'occasion des auditions des commissaires européens de 2014 29 Septembre 2014 -

Nous sommes une coalition européenne composée d'ONG, de collectifs et d'associations venant de Belgique, Bulgarie, Finlande, France, Grèce, Allemagne, Roumanie, Slovaquie, Espagne, Royaume Uni, République Tchèque, de Turquie et de Guyane Française. Nous nous sommes rassemblés pour combattre la pollution minière et l'utilisation des technologies à base de cyanure dans l'industrie minière en Europe.

Globalement le nombre de mines d'or à ciel ouvert est en augmentation. Peu de citoyens européens sont sensibilisés à la problématique de l'industrie minière aurifère en Europe, pourtant les métaux utilisés dans les ordinateurs, les composants électroniques et les téléphones portables proviennent bien de quelque part. Les mines défigurent le paysage; engendrent une pollution durable; requièrent l'utilisation massive de produits chimiques hautement toxiques comme le cyanure et souvent obligent les populations locales à quitter leurs terres.

Beaucoup d'entre nous vivent dans des régions menacées par ces mines polluantes.De la même manière que nous mettons en place une réflexion commune sur le sujet, nous nous réunissons pour proposer une solution commune. De nombreux exemples à travers le monde nous démontrent que l'utilisation massive du cyanure par l'industrie minière impacte l'environnement et les populations proches ou éloignées.Pourtant il y a aussi de nombreux exemples à travers le monde qui montrent que la population peut vaincre quand elle est unie. C'est ce qui s'est passé récemment en Slovaquie où le procédé de lixiviation à l'aide de cyanure a été interdit.

En Août 2014, à Rosia Montana/Roumanie, nous avons lancé une campagne commune pour interdire l'utilisation des technologies à base de cyanure dans l'industrie minière en Europe. En 2010 le Parlement européen a adopté une résolution interdisant l'utilisation des technologies à base de cyanure dans l'industrie minière, parce que ces technologies représentent un grave danger pour la santé humaine et pour l'environnement. Nous souhaitons que cette résolution devienne une réalité et c'est pour cela que nous invitons Mr Karmenu Vella, candidat au poste de Commissaire à l'environnement, à soutenir cette résolution et à agir en sa faveur.

Appel à projets alternatifs autour de Lussat contre la relance minière en Creuse

Date de publication: 
Samedi, 20 Septembre, 2014
Par: 
Collectif de vigilance sur les projets miniers creusois

Dans la perspective d’occuper le terrain avec des projets alternatifs aux recherches minières autour de Lussat, nous lançons un appel à projet pour toute personne intéressée. Il s’agit de développer un projet sur un territoire rural, autour de Lussat, soutenu par le collectif contre les mines d’or, avec donc la perspective de s’installer –pourquoi pas- sur le territoire ou de léguer le projet.

Nous contacterons aussi des acteurs du territoire tel que le Pays Combraille en Marche qui peuvent aider à la réalisation du projet (dossier, aide matérielle…).

Nous soumettons ici les idées du Collectif contre les mines en Creuse ou celles qui lui ont été proposées : c’est une base de départ pour les projets. Mais bien sûr, c’est aux porteurs de projet de faire ensuite leur propre sauce ! Il s’agit d’idées de départ qui peuvent être des bonnes perspectives pour monter quelque chose.

 

 

1 – Les pâtisseries pépites d’or

On peut peut-être regarder s’il n’y a pas moyen de faire une petite structure (Peut-être le Pays Combrailles en Marche pourrait-il aider à faire un dossier ?) qui ferait des pépites (d’or !) avec des produits locaux (exemple : noisette, farine d’Evaux, raisins, ….produits au choix), initiative qui pourrait être soutenue par le collectif avec –pourquoi pas- de temps en temps des bénévoles (format SCIC ou SCOP par exemple) et avec un message « voici le seul or que nous voulons extraire… » ou un truc du genre.

Si à terme, il y a un dossier un peu pro avec exportation dans plusieurs magasins (et bien sûr à la réserve de l’étang des Landes !) ça peut faire un ou deux emplois. Il y a bien un biscuitier à Faux-la-Montagne (sud-Creuse) !

Il peut y avoir un appel à projet « pâtisseries/gâteaux » pour des gens d’ailleurs qui seraient intéressés par ça.

 

2 -  Le canoë

Ben oui, on a vu qu’on pouvait en faire (un peu) sur la Voueize ! Pourquoi pas un petit pôle visite de la Voueize, basé à Chambon ou ailleurs ou on pourrait faire du canoë et découvrir la Voueize aux petits et grands. Ça peut être sous format associatif (et pourquoi pas, en plus, quelqu’un qui aurait une activité rémunérée la dessus en parallèle), peut-être qu’on peut avoir quelques aides départementales pour le matériel par exemple.

Ça peut être l’occasion de découvrir flore et faune autour de la Voueize.

 

3 – Le recyclage

L’idée de départ était un évènement où on « pèse » nos portables et matériaux technologiques (version compteur pour voir l’équivalent « métaux rares » en poids dans les outils technologiques).

Idée de Recyclerie pour les produits technologiques –réparation, apporter à une usine proche qui les recycle, récupération diverse-

Ou plus complètement de Ressourcerie avec tous type de produits.

NB : il y a deux ressourceries proche à Saint-Maurice-pré-Pionsat et à Felletin qui peuvent aider à monter le dossier. Le Pays Combrailles en Marche est aussi intéressé par l’odée de pôles ressourceries locales.  

Rebuts radioactifs sur un camping près de La Baule (44) : le Collectif Mines Uranium s'inquiète

Date de publication: 
Mercredi, 6 Août, 2014
Par: 
Collectif Mines Uranium (CMU)

Communiqué du Collectif Mines Uranium (CMU) du 6 août 2014

Dans un courrier adressé le 9 juillet 2014 au préfet de Loire Atlantique, le laboratoire associatif de la CRIIRAD*, demandait une intervention urgente des autorités pour le camping du Parc de Guibel à Piriac-sur-Mer en raison de la présence de déchets radioactifs issus de l'ancienne mine d'uranium de Pen ar ran.

Corinne Castanier, chargée de recherche en radioprotection à la CRIIRAD, s'étonne qu'aucune intervention n'ait été réalisée avant la saison 2013 alors que les relevés de terrain du rapport AREVA remontent à octobre 2012 et confirment “la présence de stériles uranifères notamment au niveau de l'allée principale et des emplacements “. C'est donc une deuxième saison estivale qui s'engage alors qu'AREVA a connaissance des problèmes de contamination du camping. Le débit de dose est jusqu'à 20 fois le bruit de fond naturel d'après le rapport AREVA !

Propositions pour une plateforme commune de la montagne limousine

Date de publication: 
Lundi, 7 Avril, 2014
Par: 
Les habitants du plateau des milles vaches (Limousin)

Présentation publique du texte "Propositions pour une plateforme de la montagne limousine", jeudi 6 mars, à la salle des fêtes de Faux-la-Montagne (Creuse). Ce document est le fruit de la réflexion d'habitants du Plateau de Millevaches qui veulent mettre des questions politiques au cœur du débat. Il se découpe en six thèses suivies de propositions : "l'ouverture comme tradition", "se défaire de notre statut colonial" , "une certaine idée de la richesse", "repeupler le territoire", "bâtir un en-dehors de la métropole" et "si nous relevons le défi d'inventer ici une autre vie, c'est que nous devons aussi inventer une autre façon de s'organiser." Présentation par Michel Lulek, de Faux-la-Montagne, et réaction de la mairesse de Viam (Corrèze), Michèle Guillou.

Source et emission : http://www.radiovassiviere.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1532:7-mars--qpropositions-pour-une-plateforme-commune-de-la-montagne-limousineq&catid=148:le-plateau-qui-parle&Itemid=71

Terre d’aucune mine

Date de publication: 
Samedi, 26 Juillet, 2014
Par: 
Collectif vigilances Villeranges

Terre d’aucune mine

Ce samedi 26 juillet, au lieu-dit La Nouzière, commune de Lussat (450 habitants) dans la Creuse, plus de 500 personnes ont participé au Festival international No Mine’s Land (Terre d’aucune mine), organisé à l’occasion de la Journée Mondiale contre la Méga-industrie minière. L’objectif de ce rassemblement était de manifester le refus catégorique de la relance (et du redressement !) de l’activité minière dans la Creuse, incarnée par le PER de Villeranges, ainsi que l’opposition à tous les projets miniers, ici et ailleurs. Un marché bio, une balade botanique à l’Etang des Landes, des conférences-débats, des projections, des mises en scènes, des concerts d’artistes engagés contre les mines, etc., ont ponctué cette journée de mobilisation. A cette occasion, les participants - parmi lesquels les acteurs des luttes anti-mines d’autres régions de France (Sarthe/Mayenne et Guyane) et du monde (Mexique, Equateur) - ont exprimé leur solidarité avec tous les combats menés par ceux et celles qui refusent que leurs territoires soient transformés en zones de sacrifice par l’extractivisme. Autant de nouvelles zones à défendre…

Collectif de vigilance sur les projets miniers creusois (organisateur du festival) et Collectif ALDEAH

L'appel à mobilisation de la journée mondiale et les événements ayant eu lieu dans le monde : http://www.aldeah.org/fr/22-juillet-2014-journee-mondiale-contre-la-mega-industrie-miniere 

Diaporama photos : https://plus.google.com/photos/116361351708061179093/albums/6040525347880557841?authkey=CPr_x_7K79vqwAE

Le conseil general Creuse contre les mines d'or [PERM Villeranges]

Date de publication: 
Lundi, 19 Mai, 2014
Par: 
Le Conseil Général de la Creuse

A retrouver avec compléments sur le blog : http://minesencreuse.blogspot.fr/
 
Vœu relatif au projet COMINOR (Adopté à l’unanimité)
 
Le Conseil Général de la Creuse, réuni en séance plénière, le 19 Mai 2014
 
Considérant que le permis exclusif de recherches de mines d’or, cuivre, argent, zinc, antimoine, étain et substances connexes dit « Permis de Villeranges » délivré à la société Cominor pourrait avoir des conséquences dommageables sur la richesse faunistique et floristique de ce secteur géographique ;
Considérant que dans un passé récent avec les mines d’or du Châtelet, la Creuse a payé un lourd tribut lié à l’industrie minière (pollutions à l’arsenic et coûts de dépollution des sites) ;