Une autre question se pose : Quel type d'hydrocarbure extrait-on en Albanie et avec quelle technique ? Si L'article du Courrier des Balkans parlait de pétrole de schiste et de fracking, Maria-Rita D'Orsogna, scientifique spécialiste des questions pétrolières et militante italienne, rédactrice du blog No all'Italia petrolizzata parle plutôt de puits conventionnels matures, d'où l'on extrait de pétrole lourd avec une technique faisant usage de multiples puits horizontaux à partir d'un puits central. Selon elle toujours, les puits albanais seraient maintenant exploités par stimulation, comme c'est le cas en Italie. D'autres sources parlent de "stimulation" à l'eau et la vapeur pour extraire ces hydrocarbures très denses et peu fluides, et de plus chargés en soufre. Une chose est sûre : le pétrole de Marinza est sale, il pollue et il rend malade.
La limite entre stimulation et fracturation est parfois difficile à distinguer, d'autant que les compagnies maintiennent le flou sur la question. Quoi qu'il en soit, les dégâts, dans le cas de ce pays de l'ex-bloc communiste, sont réels quelle que soit la technique en cause, si l'on en croit aussi bien les témoignages que les images (5) de ces champs pétroliers mortifères et de tout l'infrastructure qui va avec, des images qui contrastent avec celles du site Young Petro (6). On devrait être rassuré : Reuters (7) annonce que tout est maintenant sous contrôle, que la compagnie paiera les dégâts, etc., selon un refrain connu. Bankers promettait en 2004 déjà, lors de l'acquisition des licences, d’œuvrer pour la remise en état des dégâts environnementaux. Alors que croire ?
Quel progrès économique, environnemental et social l'Albanie voit-elle accompagner l'essorage de son sous-sol ? Un article paru sur Terra Daily en 2004 (3) évoquait déjà les mille maux entraînés par une exploitation sauvage des hydrocarbures à Patos Marinza, au mépris des règles environnementales applicables dans l'UE. Car si l'Albanie se trouve bien en Europe, si elle a depuis un an l'espoir de faire un jour partie de l'UE, elle n'est aujourd'hui reconnue que comme "candidat officiel à l'Union européenne" (8), un statut que lui ont octroyé dans leur grande magnanimité les vingt-huit États membres de l'UE en juin 2014, histoire sans doute de ménager la vache, la chèvre et le chou.
Le 6 avril 2015
SOURCES :
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