« La crise de 2007-2008 génère deux mouvements distincts, analyse Maxime Combes, économiste et militant d’Attac. Dans bon nombre de logiciels intellectuels, cela aurait dû être la fin du néolibéralisme et le retour à des politiques keynésiennes plus ou moins sociales-démocrates ou marxisantes. Or au contraire nous avons un renforcement des politiques austéritaires, avec un basculement des sociaux-démocrates dans le TINA (« There is no alternative ») blairiste et le désarmement des ressorts sociaux-démocrates pour y résister. Mais un autre mouvement se produit conjointement : le basculement de toute une série de keynésiens/ régulateurs plus ou mois classiques dans la recherche du neuf, car ils ont compris qu'il faut une vision de transformation du système, et pas seulement un aménagement, des régulations, pour mobiliser des énergies positives. »
Pour André Reichel, « la décroissance, c’est une idée dont le temps est venu. Elle résonne depuis longtemps dans la société. De plus en plus de gens comprennent que le système économique ne traverse pas qu’une simple crise depuis 2008 : il ne fonctionne plus du tout. " Lire la suite sur Médiapart