Le 26 févirier, les entreprises françaises sont conviées à participer au 11ème appel d'offres pétrolier lancé par l'Equateur. Le rendez-vous est fixé à l'Hôtel Marriott Rive Gauche (17 Boulevard Saint-Jacques, 75014 à partir de 8h00) en présence du ministre des Ressources Naturelles Non Renouvelables équatorien.
Sur la carte des blocs à attribuer, seules les "zones intangibles" correspondent aux territoires sacntuarisés par le projet ITT-Yasuni. Le reste de l'Amazonie est sacrifié.
Entre 1990 et 2010 la forêt amazonienne dans son ensemble s’est vue amputée de 240.000 km carrés, soit l’équivalent de la surface du Royaume Uni. 15% de ses sous-sols sont concédés à l’exploitation d’hydrocarbures et 21% aux entreprises minières (ce pourcentage est de 75% pour l’Amazonie péruvienne), 417 centrales hydroélectriques y ont été construites ou planifiées, le tout relié par 96 000 km de routes (voir Atlas Amazonía bajo presión, Red Amazónica de Información Socioambiental Georreferenciada (Raisg), 2012).
En Equateur, face au 11ème appel d'offres, les peuples indigènes amazoniens dont les territoires ancestraux sont concernés - Kichwa, Shiwiar, Sapara, Shuar, Huito, Waorani, etc. - s'adressent aux Français :