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Articles de presse

Le feu à la planète

Destruction des forêts primaires, El Niño, et autres bascules écologiques et climatiques
Inondations au Venezuela, tempêtes sur l’Europe occidentale, sécheresses et inondations en Afrique, canicule et incendies aux Etats Unis, sécheresses et incendies en Australie, sécheresse en Asie centrale, en Chine et en Mongolie, sécheresses en Méditerranée, pluies torrentielles, incendies, cyclones... Tous phénomènes records, d'ampleur « exceptionnelle ». mais qui se produisent de plus en plus souvent. L’effet de serre, hier encore largement contesté, fournit maintenant l’explication de toutes les anomalies climatiques. Le goût dominant pour les relations simples et linéaires ne serait-il pas en passe de masquer d’autres phénomènes, d'autres causes ?
On peut, par exemple, s’interroger sur les effets à grande échelle des processus de désertification causés plus encore par les politiques de « développement » que par une population humaine déjà pléthorique.

Romain Felli : « L’écologie est devenue un facteur de légitimation de l’ordre existant »

Tremble, écolo old school : le "Green Business" gagne du terrain. Il est même en passe de devenir le meilleur allié d'un capitalisme sur le point de virer bio. Et ce n'est pas une bonne nouvelle, tant cette forme abâtardie d'écologie contemporaine n'a plus rien à voir avec une pensée contestataire. Retour sur la question en compagnie de Romain Felli, auteur des Deux âmes de l'écologie.
Il y a eu Grenelle et le sourire niais de la Hulotte - profession, sauveur de terre [1] -, benêt médiatique aux anges d'être instrumentalisé. Arthus-Bertrand et ses raids « écolo » hélitreuillés, son film « grandiose » matraqué partout. L'avènement d'Europe Ecologie et de Dany le-moins-rouge-que-jamais, désormais intronisé homme politique incontournable de ce début de décennie. La mascarade Sarkozy levant ses petits poings rageurs pour l'avenir de nos enfants. Le lancement récent de ce nouveau magazine, Green-Business, dont le nom dit tout [2]. La débandade de Copenhague après les annonces en cascade... Une avalanche d'épisodes tragi-comiques - et pléthore de vedettes éco-tartuffes - dont on s'échinerait en vain à faire le compte. Avec cette vérité émergeant peu à peu du barnum : le green maquillage permet au capitalisme de se racheter une virginité à peu de frais et à ses maquignons - hommes politiques & chefs d'entreprise main dans la main - de se poser en sauveurs. Finies les postures industrielles et les discours ultra-libéraux, place aux pollueurs hypocrites la bouche en cœur [3], à la croissance relookée because beaucoup plus pimpante dans ce green qui désormais l'enrobe.
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