Dans le discours de clôture du Comes, il a indiqué que cette "connaissance" pourra être mise "à disposition d'opérateurs miniers qui pourraient amener, en France, sur notre territoire, à de nouveaux projets miniers, en matières de terres rares et de ressources stratégiques". Il a souhaité la mise en place d'un "démonstrateur de mine", une installation témoin qui doit permettre de démontrer la faisabilité de l'exploitation de mines tout en préservant l'environnement.
Code minier
"On peut démontrer aujourd'hui que l'exploitation minière n'est pas à l'image de celle qu'a colportée la première révolution industrielle dans notre imaginaire, mais est une forme de technologie moderne, nouvelle, à taille humaine", a-t-il estimé. Cette technologie doit être "capable de servir l'intérêt stratégique de la nation et en même temps de respecter la population", a-t-il insisté. "Il nous manque un très grand acteur minier" en France, a-t-il cependant déploré après le discours, devant des journalistes.
Lors de son intervention, le ministre est également revenu sur le chantier de refonte du code minier. Cette refonte doit "permettre d'accroître la transparence et la concertation dans l'attribution des permis, d'améliorer l'implication des populations, mais surtout redéfinir le partage des valeurs de l'exploitation minière entre État, collectivités locales et industriels". Ce code "doit à la fois tenir compte des problèmes d'acceptabilité sociale et en même temps rendre effective la possibilité de l'exploitation minière", selon le ministre. Interrogé sur le calendrier de cette réforme, le ministre n'a pas donné d'échéance. En septembre, la ministre de l'Écologie et de l'ÉnergieDelphine Batho avait confirmé que le gouvernement présenterait un projet de loi "avant la fin de l'année".
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