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Événement Les révoltés d’In Salah, en Algérie
Brève In Salah / La mobilisation anti-gaz de schiste se poursuit pendant le Ramadhan
Article de presse Algérie : « Quelles que soient les provocations du pouvoir, notre mobilisation restera pacifique »
Brève L'heptafluoropropane fait des adeptes en Algérie !
Brève Vidéo : L’arrivée du matériel de fracturation provoque la colère à In Salah
Brève L'exploitation du gaz de schiste n'est pas une priorité pour l'Algérie selon Rebrab
Vidéo Makach Li Radi / لا للغاز الصخري بعين صالح / DesertBoys (New 2015 !!)
Article de presse In Salah poursuit sa grogne anti-schiste dans la confusion, la police hausse le ton
Brève In Salah : Selon Saïd Sahnoun, "Sonatrach maîtrise la fracturation hydraulique" et "respecte l'environnement"
Article de presse Louisa Hanoune et le gaz de schiste en Algérie: entre soutien et désinformation
Brève In Salah : Vers une «radicalisation»
Vidéo La police empêche une manifestation contre le gaz de schiste à Alger
Brève Manifestations contre le gaz de schiste à In-Salah, Tamanrasset et Ouargla Le Sud confirme son veto (Algérie)
Article de presse Algérie, Contestation du gaz de Schiste : Le pouvoir désorienté
Article de presse Algérie : feu vert pour les gaz de schiste
Communiqué Gaz et pétrole de schiste : Ni dans mon jardin, ni dans celui du voisin !
Brève Gaz de schiste : la France va explorer en Algérie
Petition Pétition contre le lancement du premier forage de gaz de schiste dans le bassin de l'Ahnet (Algérie)

Brèves

In Salah / La mobilisation anti-gaz de schiste se poursuit pendant le Ramadhan

Par Djamila Ould Khettab | juin 25, 2015 3:07

Plus de six mois après le soulèvement populaire, le cœur de la résistance au gaz de schiste, In Salah, bat toujours. Et ce malgré le jeûne du Ramadhan, les températures caniculaires et surtout le silence des pouvoirs publics.

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L'exploitation du gaz de schiste n'est pas une priorité pour l'Algérie selon Rebrab

Loin des appréhensions environnementales provoquant une contestation qui dure depuis 45 jours à In Salah, au sud du pays, ainsi que des tentatives de réassurance de la part du gouvernement, l’exploitation du gaz de schiste n’est pas "une priorité" économique pour l’Algérie, selon Issad Rebrab.

Pour le patron du groupe Cévital, l’Etat s’est concentré uniquement sur "la richesse très simple à tirer du sous-sol algérien, alors qu’il y a des centaines de richesses qu’on peut créer".

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Gaz et pétrole de schiste : Ni dans mon jardin, ni dans celui du voisin !


Paris, 21 décembre 2012. Contrairement à leurs vibrantes prises de position sur ce dossier avant les dernières élections présidentielles, une fois au pouvoir, les socialistes et leurs alliés montrent leur vrai visage. Alors que François Hollande s'est publiquement engagé en septembre dernier à ne pas permettre l’exploitation des gaz et pétrole de schiste au nom de la défense de l'environnement, son ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, cité par le Point, déclarait hier qu’un accord était en cours de signature avec l’Algérie. Ce dernier ferait de l’Algérie un laboratoire que la mobilisation citoyenne sans précédent a rendu plus difficile à mettre en place en France : celui des expérimentations d'alternatives à la fracturation hydraulique. Seule technologie actuellement rentable pour exploiter les hydrocarbures de schiste, la fracturation hydraulique est interdite sur le territoire français depuis le 13 juillet 2011.

Au moment où commence le débat sur la transition énergétique convoqué par François Hollande, l’annonce de Laurent Fabius révèle le cynisme de ce pouvoir qui n’a aucun scrupule à contredire par les actes ses discours plaidant en faveur des énergies renouvelables et de la préservation de l’environnement. En effet, quelle que soit la technique utilisée pour libérer les minuscules concentrations de gaz ou de pétrole, la roche-mère doit être fracturée et les fissures gardées ouvertes, à l’aide de particules injectées par un liquide porteur. Les risques de remontée à la surface des contaminants naturellement présents dans la roche (métaux lourds, arsenic, éléments radioactifs, etc.) restent donc inchangés. De même, ni la fracturation au méthane, ni la fracturation pneumatique, ni la facturation par arc électrique, ni la fracturation au CO2, techniques extrêmement complexes en soi, ne permettront d’éviter les fuites de méthane et n’inverseront la tendance à l’aggravation de l’effet de serre. Loin de renoncer à la dépendance vis-à-vis des énergies fossiles, le gouvernement persiste dans le modèle productiviste et extractiviste, obsolète et mortifère pour la planète.