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Schiste, huile, gaz et fracturation (“Quelques informations en français ou en anglais sur les GHRM” Curated by isa77_Jouarre)

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Mis à jour : il y a 6 heures 49 minutes

Anticosti: les sites de forages seront aménagés «sous peu»

mer, 24/08/2016 - 22:48

24.08.16. - La préparation des sites pour les forages avec fracturation sur l’île d’Anticosti débutera« sous peu », a annoncé mardi Hydrocarbures Anticosti. Les fonds publics nécessaires pour la réalisation des forages n’ont toutefois pas encore été débloqués, selon ce qu’a précisé au Devoir Investissement Québec.

 

Pour le moment, précise le communiqué émis par l’entreprise Pétrolia, il est seulement prévu de déboiser et de préparer les sites des trois forages. « Des bassins y seront aménagés dès cet été pour contenir l’eau nécessaire aux travaux de forage et de parachèvement (fracturation hydraulique) », peut-on lire dans le communiqué. 

« Comme pour les travaux réalisés antérieurement, la société appliquera les meilleures politiques de santé, sécurité et de protection de l’environnement, fait également valoir le bref document. Les sites de forages seront préparés en conformité avec les standards les plus élevés de l’industrie et en tenant compte des besoins exprimés par la communauté anticostienne lors de la consultation publique. »

Ces trois sites ont été choisis par Hydrocarbures Anticosti à la suite des 12 forages menés dans différents secteurs de l’île en 2014 et 2015. Le gouvernement du Québec a d’ailleurs donné le feu vert aux forages avec fracturation en juin dernier.

 

Ces forages pourront être menés en puisant plus de 30 millions de litres d’eau dans quatre rivières d’Anticosti, révélait aussi Le Devoir en juillet. Deux de ses rivières abritent des populations de saumon de l’Atlantique, dont la Jupiter, la plus importante rivière du genre sur l’île. Les importantes quantités d’eaux usées des forages seront par la suite traitées directement sur l’île, avant d’être rejetées dans le golfe.

 C’est l’opérateur des travaux sur le terrain, l’entreprise Pétrolia, qui dirigera les opérations au nom de la Société en commandite Hydrocarbures Anticosti. L’État québécois est cependant le principal bailleur de fonds de ce projet d’exploration, avec un investissement minimal de 57,7 millions.

Le communiqué publié mardi ne précise par ailleurs pas quand seront réalisés les trois prochains forages prévus dans le programme d’exploration. « Les travaux de forage avec fracturation n’auront probablement pas lieu cette année », a simplement répondu la porte-parole d’Investissement Québec, Chantal Corbeil. C’est Investissement Québec et sa filiale Ressources Québec qui gèrent la participation financière du gouvernement dans le projet de recherche de pétrole et de gaz de schiste.

 

Qui plus est, les fonds publics qui doivent servir à financer les forages avec fracturation ne sont toujours pas au rendez-vous. « Nous n’avons pas débloqué les fonds pour la réalisation des trois forages avec fracturation, a précisé Mme Corbeil, dans une réponse transmise par courriel. Nous avons voté un budget minimal pour effectuer les travaux préparatoires pour les forages. Cela consiste en des travaux de déboisement, de nivelage et de compactage des sites. »

 

Les forages à venir pourraient mener à de nouveaux forages, dans le but confirmer s’il existe bel et bien un gisement de pétrole de schiste qui puisse être exploité sur Anticosti. Les trois forages avec fracturation prévus servent en effet à compléter la « phase 1 » du programme d’exploration. Dans le cadre de la « phase 2 », des « travaux supplémentaires » pourraient être menés.

 

Cette nouvelle étape dans le projet d’exploration survient alors que la municipalité de L’Île-d’Anticosti compte entreprendre des démarches en vue de faire inscrire l’île sur la liste des sites du patrimoine mondial de l’UNESCO.

 […]



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China is also involved in fracking in the UK

mer, 24/08/2016 - 22:41

23.08.16. - The Chinese government is doing more than just funding the UK’s fleet of new nuclear power plants, and taking over North Sea oil fields. It’s also backing fracking.

The same Beijing-backed company The Times today revealed is now the UK offshore oil industry’s biggest player is also the largest shareholder in one of Britain’s biggest fracking firms.

China National Offshore Oil Corporation (CNOOC) controls 13% of shale explorer IGas via its subsidiary Nexen.

That is 6% less than it owned when Energydesk first looked into IGas two years ago.

The relationship dates back to 2011 when IGas bought up Nexen’s UK onshore exploration company, in exchange for a stake in the firm.

Nexen was bought by CNOOC a couple of years later, with IGas CEO Andrew Austin telling The Telegraph that “the Chinese are well-known for their enthusiasm for unconventional assets”.

And offshore ones, it seems.

Nexen runs two of the North Sea’s biggest oil fields, extracting nearly 200,000 barrels a day and receiving billions in tax-breaks from the government.

A decade ago CNOOC was blocked from buying US oil company Unacol over national security concerns.


isa77_Jouarre's insight:

Après avoir racheté une partie de Chesapeake, la Chine achète une partie de IGas (UK)…



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Séisme en Italie : les réponses à vos questions

mer, 24/08/2016 - 22:29

24.08.16. - Le tremblement de terre qui a touché le centre de l’Italie dans la nuit de mardi à mercredi a fait au moins 120 morts. Peut-on prévoir les séismes ? Sont-ils causés par les activités humaines ?

[…]

Après le tremblement de terre en Emilie-Romagne en 2012, la responsabilité de l’exploration pétrolière avait été démontrée. Cette explication peut-elle être avancée également dans ce séisme en Ombrie, Matteo Renzi venant récemment d’autoriser des forages sur la côte est de l’Italie ?

Un rapport international, publié en février 2014, sur les liens de causalité entre le tremblement de terre en Emilie-Romagne en 2012 et les activités de forage, a conclu, après de nombreuses recherches, que les activités humaines n’ont pas pu causer ni même favoriser le séisme ayant fait 19 morts et plus de 350 blessés.

Il est, en l’état actuel de nos connaissances, possible que certaines activités humaines (forage, fracturation hydraulique) favorisent l’état d’instabilité de certaines failles. L’étude d’un grand nombre de séismes a démontré que plusieurs ont pu, dans certaines circonstances, être déclenchés par ces activités. Il est néanmoins difficile de l’établir clairement. Ces cas restent rares et constituent une petite fraction des séismes enregistrés.

Les forages pétroliers présents en mer Adriatique sont de plus assez éloignés de l’épicentre du séisme de mercredi matin. Celui-ci est distant de 56 kilomètres des côtes italiennes. Si une étude approfondie est nécessaire pour faire le point, il paraît assez improbable que ceux-ci aient pu jouer un rôle dans la tragédie de ce matin.

Précisons enfin que Matteo Renzi n’a pas à proprement parler « autorisé » ces forages pétroliers, qui existaient déjà. Il s’agissait en réalité d’un référendum, dont la question portait sur la limitation dans le temps de ces concessions pétrolières, limite à laquelle était opposé M. Renzi. La majorité des votants s’est prononcée pour, mais le quorum de 50 % requis pour valider le référendum n’ayant pas été atteint, celui-ci a été déclaré nul.



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Future U.S. tight oil and shale gas production depends on resources, technology, markets

mar, 23/08/2016 - 01:58

22.08.16. - […] U.S. production of tight oil and shale gas has increased significantly from 2010 to 2015, driven by technological improvements that have reduced drilling costs and improved drilling efficiency in major shale plays, such as the Bakken, Marcellus, and Eagle Ford.

Production from tight oil in 2015 was 4.89 million barrels per day, or 52% of total U.S. crude oil production. From 2015 to 2017, tight oil production is projected to decrease by 700,000 barrels per day in the Reference case, mainly attributed to low oil prices and the resulting cuts in investment. However, production declines will continue to be mitigated by reductions in cost and improvements in drilling techniques. The use of more efficient hydraulic fracturing techniques and the application of multiwell-pad drilling, as well as changes in well completion designs, will allow producers to recover greater volumes from a single well.

As oil prices recover, oil production from tight formations is expected to increase. By 2019, Bakken oil production is projected to reach 1.3 million b/d […]


isa77_Jouarre's insight:

à regarder dans le détail ! 

On y apprend que la production du "tight oil" (pétrole de réservoir compacté) et du "shale gas" (gaz de schiste) a fortement augmenté entre 2010 et 2015. Ça, c'est vérifiable et vérifié. 

On y apprend qu'à partir de 2015 la production chute. (idem)

EIA semble penser qu'elle chutera aussi en 2017.

En revanche, il faut bien remonter le moral des troupes. Alors pour rendre un peu plus crédible des données purement spéculatives on nous propose 4 scénarios. On peut constater que l'avenir du "tight oil" semble bien "plat", sauf à vouloir croire dans le scénario le plus optimiste… 



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Anti gaz de houille : le début de quelque chose

mar, 23/08/2016 - 01:31

20.08.16. - Militants venus de partout, population désireuse d’en savoir plus. Pour la première fois, la Moselle-Est organise un rassemblement autour du gaz de houille et ses conséquences.

Conférences, débats et ateliers se succèdent ce week-end à la salle polyvalente de Volmerange-lès-Boulay, au camp contre les gaz de houille et de schiste. Le premier rassemblement de ce type en Moselle-Est. 

 

C’est discret et plutôt bon enfant. Sans quelques panneaux et banderoles, on se croirait presque dans les temps de préparation d’une fête patronale. Pourtant, c’est du sérieux. Le sujet est même hautement technique concernant la Moselle-Est puisqu’il s’agit du gaz de houille et par extension de toute la politique énergétique de la France. « On voulait un grand rassemblement », explique Marieke Stein, cheville ouvrière de ces trois journées accueillies par l’association Appel 57, campées dans et autour de la salle polyvalente de Volmerange-lès-Boulay tout le week-end. De leur côté, les collectifs anti-gaz de schiste et de houille de France cherchaient un lieu, là où le sujet était d’actualité. Sous tente marabout, dans la salle polyvalente se succèdent discussions et conférences, petits points de respiration avec des ateliers «énergies propres», scènes de théâtre comme celle interprétant la lutte anti-Bure. Jeunes et quinquas se mélangent et échangent. «J’ai pas pris ma cagoule», rigole Thomas. Alix est venue de Bretagne. Elle se déplace le plus possible pour être présente à ce type de rassemblement. Notre-Dame-des-Landes, elle y était, «une fois». Karim a aussi traversé toute la France, même s’il milite plus «derrière son ordinateur». Tous attendent que le mouvement prenne de l’ampleur. En attendant, ce type de week-end, même s’il ne déplace pas les foules, tous le jugent essentiel «pour faire reculer le projet, entendre les gens sur le terrain, rencontrer ceux qui vont être impactés. Au-delà, le débat sur l’énergie est global.»

Marieke Stein est sur la même longueur d’onde. «On a réussi à fonder l’association au début de l’année, mais on était isolé.» Là, c’est un réseau qui se constitue. Une façon d’informer la population locale et d’être informé, un premier pas de résistance. «On avait besoin de fouiller les aspects juridiques, financiers et fiscaux. On voit que les enjeux sont plus financiers qu’énergétiques

A côté de nomades de la manif, de cool trentenaires venus autant pour l’ambiance que l’enjeu, les conférenciers arrivés d’un peu partout en France ont fouillé la question. Comme Jean-Marc Sérékian, auteur de Gaz de schiste, le choix du pire. […]

 

Marieke a épluché le pavé de 600 pages, édité à l’intention des actionnaires de la Française de l’énergie, la société qui réalise les tests gaz de houille en Moselle-Est. «On y apprend plein de choses ! Aux actionnaires, ils ne peuvent pas mentir.» Ici, personne ne croit en l’absence de fracturation hydraulique pour une production rentable. Tous interprètent l’échéance de 2017, douze puits forés à Longeville-lès-Zimming, deux doubles puits à Zimming, comme un mauvais présage. «Les principaux candidats à la présidentielle sont prêts à revoir la clause de non-fracturation hydraulique. On doit se préparer.» Appel 57 préfère parler de résistance plutôt que de lutte. Bure aussi a longtemps résisté avant de physiquement lutter. Pour Marieke, pas de doute, «on est au début de quelque chose».

 

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Les collectifs anti-gaz de couche réunis en Moselle

mar, 23/08/2016 - 01:15

19.08.16. - Trois jours de débats sur les gaz de couche ont lieu à Volmerange-les-Boulay. Les collectifs qui luttent, aux quatre coins de la France, contre les projets de forage, se réunissent pour échanger leurs points de vue et proposer des alternatives à ces énergies, dont l'extraction fait polémique.

Il y a cinq ans, en 2011, on avait beaucoup parlé du gaz de schiste. Après des mois de débats, la loi a finalement interdit la fracturation hydraulique, seule manière d’extraire les gaz de schiste du sous-sol... Le débat était clos.

 

Mais depuis deux ans, on parle désormais d'exploiter le gaz de couche : ce gaz emprisonné dans de petites poches dans les couches de charbon. La Française de l'Energie, anciennement appelée EGL, aurait 200 projets de forages en Moselle, dont quinze sont imminents : les premiers carottages pourraient commencer début 2017.

 

Marieke Stein habite Longeville-les-Saint-Avold, elle est persuadée que la loi sur la fracturation hydraulique va revenir en arrière, pour permettre in fine aux industries d’exploiter le gaz de couche du sous-sol mosellan.

« C’est bien pour ça qu’en dix ans, la société EGL a déjà foré, mais n’a pas encore produit. Or il n’y a aucune loi qui interdise de produire ! Donc si le gaz de couche était vraiment commercialisable sans fracturation hydraulique, ça serait déjà fait.»

 Christine Poilly, elle, vient du Nord-Pas-de-Calais, ancienne terre minière, comme la Lorraine... Elle accuse les industriels d’avancer à visage masqué. «Les permis ont été distribués à Avion (près de Lens, ndlr) et Divion (près de Béthune, ndlr), sans aucune information de la population, aucune ! Et quand un projet est caché, on se dit qu’il ne doit pas être très bon… Parce que les politiques ont un bon projet, ils en font force publicité !»

Les politiques, qui commencent à soutenir ouvertement les projets de forage et d’exploitation du gaz de couche. Jean-Marc Sérékian, médecin tourangeau, le dénonce dans un livre : Gaz de schiste, le choix du pire.

«Il y a un marché, qu’on appelle le para-pétrolier, qui fait que plus le gaz est difficile à extraire, plus c’est difficile à forer, plus c’est une bonne affaire pour les industriels. Il y a de tels intérêts en jeu, que les politiques ne demandent que ça, et autorisent l’exploitation des sous-sols. »

Nuisances pour les riverains

En Moselle, le collectif Apel 57 s’est constitué pour, justement, contrer l’exploitation du gaz de couche dans l’ancien bassin minier. Nous avions reçu une de ses porte-parole, Audrey Cordi, en décembre 2015 sur France Bleu Lorraine.

Marieke Stein, elle aussi, est membre du collectif Apel 57 : Association pour la Préservation de l'Environnement Local. Elle habite à Longeville-les-Saint-Avold. Selon elle, au-delà de l'impact sur l'environnement, l'extraction du gaz de couche aura de graves nuisances pour les habitants.

Marieke Stein, membre du collectif mosellan Apel 57: «Pour le seul exemple du forage de Longeville et Zimming, les premières maisons, à Boucheporn, sont à moins de 300 mètres. Moins de 250 mètres de Lachambre-Gare. Et quand on a une foreuse de 36 mètres de haut, qui fait 96 décibels, avec un va-et-vient de camions… et bien ça dérange. L’impact sur les paysages, la vie, la circulation, est énorme à partir du moment où on entre dans une phase d’exploitation commerciale.»

Pourtant, on pourrait penser que l’exploitation du gaz de couche pourrait relancer l’économie du bassin minier lorrain, douze ans après la fermeture de la dernière mine de charbon de Lorraine, celle de la Houve à Creutzwald, en 2004… Mais Marieke Stein affirme que c’est de la poudre aux yeux.

« Des calculs ont été faits aux Etats-Unis : c’est maximum deux personnes par plateforme. Tout est informatisé, le gaz passe dans des compresseurs, puis des pipe-lines… Ca n’est pas de l’emploi, ça n’est pas le renouveau du bassin minier. On est vraiment les dindons de la farce, et considérés comme tels par ces sociétés gazières qui savent très bien qu’il n’y aura pas d’emploi, ou peu.»

 

Sur son site internet, la Française de l'Energie affirme que ses projets en Lorraine sont une excellente alternative au gaz qu'on fait venir de l'étranger, et que l’extraction du gaz de couche en Moselle est bien plus écologique, en raison de sa faible empreinte carbone.

Si vous voulez vous faire votre propre idée, rendez-vous donc à la salle polyvalente de Volmerange-les-Boulay, où des conférences-débats ont lieu tout le week-end du 18 au 20 août 2016.

Il y a aussi des ateliers pratiques : économiser de l'énergie chez soi, fabriquer une petite éolienne individuelle... et une cantine à prix libres (chacun paye ce qu'il veut), avec des produits bio et locaux.

 

NB : le gaz de couche, comme le gaz de schiste, est présent dans les sous-sols, emprisonné dans de petites poches, à l’intérieur des différentes couches de roche.

Le gaz de houille, lui, n'existe pas à l'état naturel : il se forme lors de la transformation de la houille en coke, dans l’industrie sidérurgique.

 



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Volmerange-lès-Boulay (57) : les défenseurs de l'environnement informent

mar, 23/08/2016 - 01:01

21.08.16. - Organisées par des défenseurs de l'environnement, plusieurs réunions ont eu lieu à Volmerange-lès-Boulay (57), pour informer sur les risques liés aux exploitations d'hydrocarbures non conventionnelles.

Pas de défilés, ni de marches pour ces défenseurs de l'environnement.
Ils ont fait le choix d'informer, dialoguer, et comprendre en réunissant les populations.
Le but, faire prendre conscience des risques qui pourraient exister quant à l'exploitation "non conventionnelle" des gaz de schiste, de houille, de couche.

Durant trois jours ils ont donc rencontrés les citoyens et engagé le dialogue sur leur opposition à ce genre d'exploitation, tout en invitant les élus à prendre connaissance d'un rapport publié par la Française de l'Energie.



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Les anti gaz de couche de France réunis ce week-end à Volmerange-lès-Boulay

ven, 19/08/2016 - 01:09

18.08.16. - Suite aux intentions de forages de gaz de couche en Moselle, Volmerange-les-Boulay a été choisie par la coordination nationale des collectifs et associations opposés à ces projets pour y organiser trois jours de discussions. Mais pas que…

Ce week-end, Volmerange-les-Boulay sera le point de ralliement de bon nombre de collectifs et associations nationaux anti gaz de couche et de schiste et autres opposants à toutes énergies polluantes. Marieke Stein de l’Apel 57 (Association pour la protection de l’environnement local) est chargée, avec d’autres bénévoles de la logistique.

Breakfree (se libérer en anglais), le nom donné à ce rassemblement, aspire à un soulèvement et à être vent-debout. Pourtant, ce ne sera pas l’état d’esprit de ce rendez-vous en terres boulagoises…

Marieke Stein : « Non, il ne s’agira pas pour les centaines de personnes attendues de manifester leur mécontentement à coup de banderoles. Au contraire, nous voulons que ce soit détendu avec des débats constructifs, des tables rondes sur des thèmes variés. Bon nombre d’associations nous soutiennent notamment l’Attac, les Amis de la Terre, l’Aldeah, un collectif pour les alternatives aux développements extractivistes. D’autres groupes allemands et belges sont attendus.

Quel sera le programme ?

« Dès le vendredi 19 août et pendant trois jours vont se succéder les conférences, débats, projections de films… ouverts à tous. Évidemment, on parlera gaz de schiste et changement climatique mais on évoquera aussi toutes les alternatives possibles aux énergies fossiles et polluantes. Des ateliers comme la construction d’une petite éolienne et des concerts en soirée apporteront un côté festif. »

Avec une douzaine d’autres bénévoles, vous apportez un soutien logistique à la manifestation. En quoi cela consiste-t-il ?

« À côté de la salle des fêtes de Volmerange-les-Boulay, deux chapiteaux seront dressés. Et un terrain pourra accueillir 100 à 200 campeurs. Nous nous chargeons d’installer le matériel de vidéo-projection, de sono… Nous nous occupons aussi de la communication, de l’accueil des participants, du public. Nous gérons l’intendance et notamment la cantine qui sera proposée dès le vendredi soir à prix libre c’est-à-dire que chacun paiera ce qu’il veut. Le camping et les concerts seront gratuits. Un appel aux dons auprès de mécènes et particuliers nous a permis de couvrir les frais inhérents à l’organisation de ce camp.»

 

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La fracturation hydraulique pose un risque aux barrages, selon un groupe de réflexion

mer, 17/08/2016 - 16:32

16.08.16. - La fracturation hydraulique doit être interdite près des barrages de la Colombie-Britannique en raison des séismes que peut provoquer ce procédé, estime le Centre canadien de politiques alternatives (CCPA).

Le groupe de réflexion précise que BC Hydro est au courant de ce risque depuis au moins 2009, d'après des documents internes de la société d'État obtenus par la Loi sur l'accès à l'information.

Le porte-parole du CCPA Ben Parfitt précise que BC Hydro et des entreprises se sont mises d'accord pour ne pas exploiter du gaz naturel près des centrales hydroélectriques. Cependant, dit-il, la province a le devoir d'imposer une réglementation plus stricte dans ce domaine afin d'éviter que ne se produise un grave accident.

Le CCPA affirme que le risque de fracturation hydraulique concerne particulièrement deux barrages sur la rivière Peace dans le nord de la province, soit les barrages W.A.C. Bennett et Peace Canyon. Le barrage du site C en construction sur cette rivière est à risque lui aussi, dit l'organisme.

La fracturation hydraulique consiste à injecter un mélange d'eau, de sable et de produits chimiques sous haute pression dans des couches rocheuses afin de libérer du gaz et du pétrole. En 2014, ce procédé controversé a déclenché un séisme de magnitude 4,4 dans le nord-est de la Colombie-Britannique.


isa77_Jouarre's insight:

Encore un risque supplémentaire: la mise en péril des barrages hydroélectriques au Canada. 



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Autumn decision on legal challenge to Ryedale fracking plans

mer, 17/08/2016 - 14:45

12.08.16. - Friends of the Earth and Frack Free Ryedale have been told that a decision on their legal challenge to the approval of Third Energy fracking plans will be made before the end of October.

Last month, the organisations applied to the High Court for a judicial review of the planning permission granted by North Yorkshire County Council for fracking at the existing KM8 well at Kirby Misperton.

The council’s planning committee voted by seven to four to approve the application to frack, test and produce gas from KM8 well for up to nine years. There were 4,375 objections to the application and 36 letters in support.

Friends of the Earth and Frack Free Ryedale argued that the council’s decision was unlawful because it:

  • Failed properly to assess climate change by not considering the environmental impact of burning gas from KM8 at a nearby power station at Knapton;
  • Failed to secure long-term financial protection against any environmental damage.

The decision on whether to allow a judicial review is usually announced within a few weeks of the application.

Today the groups heard that their case would be dealt with as a ‘rolled up’ hearing by the end of October.

This means a High Court judge will decide whether to grant permission for the case to go-ahead at the same time as deciding on the arguments.[…]

 


isa77_Jouarre's insight:

Le recours fait par les Amis de la Terre et Frack Free Ryedale concernant l'autorisation de fracturer à Kirby Misperton passera devant la Haute Cour fin octobre. 



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BHP Billiton accuse une perte historique

mer, 17/08/2016 - 14:02

16.08.16. - Le numéro un mondial du secteur minier a déprécié ses actifs dans le schiste aux Etats-Unis, et vu s’envoler les coûts liés à la rupture dévastatrice d’un barrage au Brésil.

Le plongeon des prix des matières premières n'a pas épargné le leader mondial des mines. Au terme d'une année particulièrement mouvementée pour le groupe, BHP Billiton a accusé une perte record de 6,4 milliards de dollars. Ce passage dans le rouge est à mettre au compte de dépréciations et de coûts massifs.

Comme annoncé plus tôt dans l'année, le producteur anglo-australien a en effet de nouveau revu en forte baisse la valeur de ses actifs dans le pétrole et le gaz de schiste aux Etats-Unis : les charges ont amplement dépassé 7 milliards de dollars pour ces activités que BHP a acquises à grands frais en 2011.

 

Le groupe a également inscrit dans ses comptes les coûts liés à la rupture d'un barrage de déchets de la mine de Samarco au Brésil (qu'il détient avec le producteur de fer Vale) en novembre dernier. L'accident a provoqué la mort d'une vingtaine de personnes et une catastrophe pour l'environnement. Depuis, la mine est arrêtée. La direction a indiqué mardi que les résultats d'une enquête externe étaient attendus dans les prochaines semaines, mais elle n'espère pas un redémarrage cette année.

En excluant ces dépréciations et charges exceptionnelles, le bénéfice courant a chuté de 81 % à 1,2 milliard de dollars, soit le pire résultat depuis la fusion entre BHP et Billiton il y a quinze ans. Le chiffre est toutefois conforme aux prévisions des analystes. […]


isa77_Jouarre's insight:

6,4 milliards de dollars… des actifs dans le pétrole et le gaz de schiste revus à la baisse…

 



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Lawrence Solomon: Theresa May may become one of the most radical western leaders of the century

dim, 14/08/2016 - 20:12

11.08.16. - British Prime Minister Margaret Thatcher was one of the most radical Western leaders of the 20th century. Today’s prime minister, Theresa May, seems set to be one of the most radical of the 21st.

The revolutionary May approach can be seen in her plan this week to develop Britain’s shale gas, which for a decade has been stymied both by opposition from local residents, who have been fearful that their environment would be contaminated, and from environmental groups who have stoked those fears. May is breaking this impasse by giving the residents a startling upside to shale gas development.

[…]

May’s plan is now expected to wash away local opposition to fracking and unleash the development of Britain’s massive shale gas resources, estimated by the British Geological Survey at 1,300 trillion cubic feet of shale gas, equivalent to a 500-year supply at current gas consumption levels.

 

[…]

May will be converting the development delayer known worldwide as NIMBY (Not In My Back Yard) into PIMBY (Please In My Back Yard), a development accelerator. Residents will effectively become pro-development lobbyists whenever they determine a development personally benefits more than discomforts them.

Fundamentally, May’s PIMBY initiative is ideological – it is a method of curbing local governments and quasi-government organizations called community trusts by putting power in the hands of the people. In the case of shale deposits, the royalties that the shale gas companies will be sending to households, to do with as they wish, won’t be going to governmental bodies that will do for the residents what the governmental bodies wish.

[…]


isa77_Jouarre's insight:

Du Nimby au Pimby.

(du "pas chez moi" à "svp, venez chez moi"). 

 

Quand un éditorialiste économique britannique se réjouit de l'initiative de Theresa May… et voit en Theresa May la Thatcher du XXIe siècle. Libéral-populiste… tout un programme ! 

 



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Energy Recap: Rig Count Continues Its Upward Trajectory

dim, 14/08/2016 - 19:57

12.08.16. - Every Friday, Seeking Alpha provides a roundup of insightful opinion and analysis articles in the energy sector.

[…]

Energy Sector Bankruptcies for the Week Ended Aug. 12, 2016

Here's a list of the most recent bankruptcy announcements in the energy sector:

- None this week.

U.S. Oil Rig Count as of Aug. 12, 2016

As per Baker Hughes, the number of active U.S. oil drilling rigs rose for the seventh straight week.

 

 


isa77_Jouarre's insight:

Quand une lettre pour investisseurs se réjouit de n'avoir aucune faillite à annoncer pour la semaine!

Quand cette même lettre annonce fièrement que le nombre de foreuses en activité est en augmentation depuis 7 semaines. 

Certes, mais le tableau publié montre aussi que l'année dernière pour la même semaine, il y avait 843 foreuses en activité sur le sol américain. Il y en a aujourd'hui 461. 



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Householders will have to wait at least five years for fracking payments

dim, 14/08/2016 - 19:51

08.08.16. - Government says payments, capped at £10m for communities near wells, will not be made until site is up and running.

The government has admitted that payments of up to £10,000 a household for living near a fracking well would not be distributed until a new site begins operating and producing gas – at least five years after exploration begins.

In a consultation on the shale wealth fund published on Monday, officials said that payments would be capped at £10m for each community living near a well, over its lifetime. They also conceded that any money flowing directly to households would not happen until a full-scale fracking industry is up and running.

At the weekend, Theresa May announced a modification of George Osborne’s plans to use part of the tax take from fracking to distribute to communities affected, a move that has been dismissed by environmentalists as a bribe to dampen community opposition to the technology.

May’s changes would mean that private households could benefit financially as well as local authorities. She said: “As I said on my first night as prime minister: when we take the big calls, we’ll think not of the powerful but of you. This announcement is an example of putting those principles into action. It’s about making sure people personally benefit from economic decisions that are taken – not just councils – and putting them back in control over their lives.”

According to the consultation document, the payments “will be funded from tax revenues from sites developed for gas production and so it is likely to come later than the first community benefits funding provided by the industry, which will begin when the first exploration wells are drilled to test the flow of gas”.

Only one exploratory shale gas well has been fracked in the UK, in 2011. The former chairman of Cuadrilla, one of Britain’s leading shale companies, has said previously that it would take at least five years of exploration – drilling and testing gas flows – before production at scale.

That suggests any such payments are unlikely to be paid to individuals before the early 2020s. Currently, only one shale gas well has planning approval for fracking, at the village of Kirby Misperton in North Yorkshire. “Exploratory activity is still at an early stage in the UK,” the consultation admits.

The shale wealth fund plan will be funded by 10% of tax revenues from shale gas production. The amount each well is expected to provide in tax revenue will vary from place to place, meaning some households will get less than others.

Tax revenues are driven by profitability; the profitability of any site is dependent on fuel prices, operator costs and site-specific geology,” the government says.

The consultation also says that the government does not yet know how to define a catchment area around a shale development for compensation, or which body should have the authority locally to help dispense the money from the wealth fund.

On Sunday, Barry Gardiner, the shadow energy and climate change secretary, criticised the handouts for fracking developments when there was no such incentive for people to accept clean-energy windfarms.

“Does Theresa May really hold the British public in such high esteem that she thinks they can be bribed into fracking and a fossil fuel future?” he said.

[…]


isa77_Jouarre's insight:

Premières réactions après la proposition de Theresa May de verser directement aux foyers britanniques une partie des taxes payées par les pétroliers sur l'extraction du gaz de schiste. 



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Theresa May accused of trying to bribe public to accept fracking

dim, 14/08/2016 - 19:42

07.08.16. - Planned changes mean individual households could receive between £5,000 and £20,000 

 

Theresa May has been accused of trying to bribe and silence the public into accepting fracking.

Individual households will be given cash payments potentially running into thousands of pounds in recompense for fracking in their area, under new plans announced by the Prime Minister.

A £1bn shale wealth fund unveiled by former chancellor George Osborne in November will set aside up to 10 per cent of the tax proceeds from fracking to benefit the communities hosting wells.

But now the Prime Minister is amending the scheme so the money can go direct to residents rather than being given to councils or community trusts to spend, as Mr Osborne planned.

It is expected that the new fund could deliver as much as £10m to each community where wells are sited. Downing Street declined to estimate how much pay-outs could be worth, but it is thought that individual households could receive between £5,000 and £20,000.

The change could go some way to countering resident resistance to fracking, but has been branded by critics as a “bribe” to householders which could divert cash away from community priorities like infrastructure or skills training.

Green Party MEP Molly Scott Cato said the proposed payments to individual households amounted to "little more than bribes".

"This is bound to set household against household and can only exacerbate community tensions," said Ms Scott Cato, who pointed to a recent poll suggesting just 19 per cent of people in the UK support fracking.

[…]

People's concerns about climate change and their local environment cannot be silenced with a wad of cash.

"You can't put a price on the quality of the air you breathe, the water you drink, and the beauty of our countryside."

[…]

“As I said on my first night as Prime Minister: when we take the big calls, we'll think not of the powerful but of you.

“This announcement is an example of putting those principles into action. It's about making sure people personally benefit from economic decisions that are taken – not just councils – and putting them back in control over their lives.

“We'll be looking at applying this approach to other government programmes in the future too, as we press on with the work of building a country that works for everyone.”

 

[…]


isa77_Jouarre's insight:

To bribe = soudoyer…

 

Le populisme, une méthode pour rendre acceptable la fracturation hydraulique? 

Quelques jours plus tard il n'est plus question que de quelques centaines de livres, versées 5 ans plus tard… Mais l'effet d'annonce a eu lieu!



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Pour gagner à l’export sans risquer d’impayés… voilà le guide qu'il vous faut !

dim, 14/08/2016 - 19:14

11.08.16. - Le maintien des prix du pétrole au plus bas – ils ont chuté de 70 % entre l’été 2014 et début avril 2016, de plus de 110 à environ 40 USD pour le baril de Brent – aurait pu être une bonne nouvelle à savourer pour la France et les pays de la zone euro, bénéficiant de ce regain de compétitivité inespéré qui s’ajoute à un taux de change de l’euro toujours favorable. C’est une bonne nouvelle, mais entachée d’un effet indésirable qui n’a de cesse de faire sentir ses effets catastrophiques : l’effondrement économique et financier des pays producteurs d’hydrocarbures, qui alimente un ralentissement de l’économie mondiale déjà plombée par le coup de frein à la croissance chinoise. De nombreuses matières premières et produits de base connaissent le même sort que le pétrole.

Résultat : nombre de secteurs industriels, à commencer par l’énergie au sens large, sont aussi en difficulté. En 2015, Euler Hermes a ainsi réduit les notes de risque de quelque 148 secteurs (pour 76 améliorations), un secteur sur 4 présentant, selon cet assureur-crédit, un risque « significatif » ou « élevé ». Aux États-Unis, les faillites dans les secteurs liés à la production de gaz de schiste se sont multipliées.

[…] Ce Guide de la gestion du risque client à l’international, dont c’est la cinquième édition cette année, est justement conçu pour fournir les dernières informations sur les solutions. Il s’adresse avant tout aux dirigeants d’entreprises eux-mêmes, mais aussi à leurs équipes commerciales et celles des directions financières ou de l’administration des ventes.

 

[…]


isa77_Jouarre's insight:

Quand les faillites liées à la production du gaz de schiste servent d'arguments promotionnels pour un ”guide de la gestion du risque client à l'international”



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Why the UK government’s fracking payout claim is just not true

dim, 14/08/2016 - 19:04

08.08.16. - On Friday evening, just after 6pm, government spin doctors sent select media an email with a big fracking announcement. Theresa May has re-written Osborne’s plans to ensure local people benefit directly from fracking.

“Communities could receive up to 10% of tax revenues derived from shale exploration in their area to spend on priorities such as local infrastructure and skills training. The new fund could deliver up to £10 million per eligible community.”

There were just two rules. First, the story was embargoed until Sunday, so there were no working hours between the email being sent and the story going live.

Second, the information was “shared on a no approach basis”. Reporters had to report the news without actually checking it with anyone else – a trick used extensively during the referendum campaign.

It’s easy to understand why.

Like much of what was said in the build up to Brexit, the government’s fracking claim is, at best, massively misleading and, at worst, a bald-faced lie.

 

It’s almost certainly not £10k

Helpfully for some, Westminster spin doctors were available to take the calls of confused reporters who were unable to ask anyone else anything at all.

We don’t know exactly what they said – because they briefed anonymously and off the record – but it appears they briefed out that the £10m could, in theory, be divided by number of households in a village.

 

[…]

 

There won’t be payments during exploration

But wait. We’re getting ahead of ourselves. Back up.

The whole point of the announcement is to build support for shale gas exploration in communities right now. That’s why the presser said “derived from shale exploration in their area”.

But the money it’s talking about only exists after shale exploration. It applies to the tax on the profits from full-on commercial gas extraction, which is totally different.

Indeed, as the government’s own consultation highlights, exploration and production may not only be years apart, they may not even happen in the same place.

“As these production sites have not yet been developed,” the consultation notes, “we do not yet have a full picture of precisely which areas will host shale developments, and how the communities associated with a particular development should be defined.”

Instead, the consultation goes on, communities during the exploration phase will be offered £100,000 per “fracked well” under a non-legally binding industry scheme.

There is no plan to pay that directly to households but if they were it would work out to be £136 for each of the 735 households in the village of Balcombe.

 

There may never be money for the payments

But there is a bigger problem.

Even once the industry is up and running, the whole plan depends on the government raking in around £10bn in tax from shale gas – which could politely be described as optimistic.

That’s because the UK has already claimed “the most generous tax regime in the world” for shale gas companies, who will pay tax at between 30 and 40% on their field profits.

If they make any profits, that is.

Profits depend on much gas there is, how costly it is to extract and the market price of oil and gas, which has been volatile of late.

In its latest update on the UK’s North Sea fields the government’s tax and spend watchdog, theOffice of Budget Responsibility (OBR), noted that “there are only a few profitable firms” left in the sector.

In the US it is fracking firms heading for bankruptcy leaving communities and taxpayers with the costs of cleaning up afterwards.

And even profit-making firms don’t always pay much tax.

As we reported earlier this year, UK fracking firms will be able to offset the money they spend on drilling and infrastructure against their tax liability.

Treasury documents suggest the costs of that will start being felt as soon a production starts.

In fact, right now, the UK is paying tax back to the oil and gas sector.

The latest OBR forecasts suggest the the taxpayer will pay oil companies over £1bn a year from this year through to 2021 as they reclaim money to pay for their losses and costs of decommissioning.

 

In fact, the payments idea may not happen at all

Indeed the policy itself doesn’t really exist

The consultation states that households should “gain directly” but the issue of “direct payments” is instead phrased as a question, with no guarantee it will actually happen.

It notes that household payments may not be very generous

“There will clearly be a trade-off for communities in either choosing to benefit from funds directly, which may result in a relatively small per-household payment depending on the revenues and size of a particular community”.

With officials themselves noting concerns that fracking could reduce the value of house prices by 7% it’s easy to see how a payment of a few hundred or thousand pounds if things work out in future may prove a hard sell.

The payments that may happen aren’t from the government

There is – actually – another scheme to pay communities who find themselves close to new fracking wells.

The industry has suggested it will give 1% of revenues, with two thirds going to communities affected – though again the pledge is both non-binding and constantly up for review.

If it was paid to households on a big site – let’s say with revenues of £100m – that would work out at around £1000 for a small rural community like Balcombe.  

And there isn’t any plan to do that either.

 


isa77_Jouarre's insight:

Tout est bon pour accélerer l'acceptabilité de la Fracturation Hydraulique en Grande-Bretagne. Greenpeace analyse en détail l'esbrouffe que représente cette proposition faite par la nouvelle Première Ministre, Theresa May. 

On arriverait à une somme de 136£ pour chaque famille de Balcombe… on est bien loin des chiffres qui ont circulé le jour de la déclaration de Theresa May, à savoir 10.000£.

Ça ne vous rappelle rien? Les soit-disants 100.000 emplois sur le territoire français qui, après un calcul correct étaient ramenés à quelque 2000 emplois!



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Chesapeake to exit Barnett Shale, pay $400M to Williams Partners

dim, 14/08/2016 - 18:46

10.08.16. - 

Chesapeake Energy its interests in the Barnett shale in north Texas - the birthplace of the shale revolution - to Saddle Barnett Resources.

CHK says leaving the gas fields will cut shipping and processing costs by $715M by the end of 2017, eliminate ~$1.9B in long-term pipeline agreements, increase operating income through 2019 by $200M-$300M annually, and increase the PV-10 of its proved reserves by ~$550M.

As part of the deal, CHK will pay $334M to Williams Partners to end their current gathering agreement, projected MVC shortfall payments and fees pertaining to the Barnett Shale assets, with Saddle Resources also expected to pay an unspecified additional sum.

[…] The Barnett deal includes ~215K net developed and undeveloped acres and ~2,800 operated wells


isa77_Jouarre's insight:

Quand Chesapeake commence à vendre les bijoux de famille pour sauver les meubles…?



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Gaz de schiste : il n'y aura pas de forage à Rozoy Bellevalle dans l'Aisne

mer, 03/08/2016 - 15:25

02.08.16. - Les travaux de forage qui permettaient la recherche d'hydrocarbures par la société Hess Oil ne verront pas le jour sur un site localisé non loin de la commune de Rozoy-Bellevalle dans l'Aisne. Un soulagement pour les opposants de ce chantier. 

Il n'y aura pas de forage minier sur le territoire de la commune de Rozoy Bellevalle dans le sud de l'Aisne. Les opposants à l'ouverture de ce chantier ont eu gain de cause, après 5 ans de combat. La société qui avait les droits d'exploitation s'est totalement désengagée du projet mettant ainsi un terme à la possibilité d'exploiter un jour du gaz de schiste dans le secteur. Elle avance que les gisements seraient finalement trop petits pour être rentables.


isa77_Jouarre's insight:

Les recours en justice, c'est bien parce que ce n'est pas rapide!

Ça permet aux citoyens qui se mobilisent de rester sur le terrain pendant un certain temps. Les pétroliers n'aiment pas perdre leur temps… le temps c'est de l'argent. Le baril était bien au-dessus de 100$ quand le recours a été déposé. Il est à environ 40$ aujourd'hui. L'intérêt financier est carrément déprécié. 

La mobilisation citoyenne est riche de sa détermination et de sa patience, qu'on se le dise!



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Gaz de schiste : forage contesté

mar, 02/08/2016 - 11:01

02.08.16. - « Je ne comprends pas que Vermilion Moraine puisse forer à plus de 3 000 m de profondeur pour exploiter du gaz de schiste grâce à une seule déclaration de juillet 2010 valant décision implicite », dit Olivier Gourninot, le juriste de France Nature Environnement. Son association ainsi que Picardie Nature ont été déboutées de leur requête devant le tribunal administratif d'Amiens (Somme). Elles contestaient l'autorisation donnée par le préfet au projet mené à Rozoy-Bellevalle, près de Château-Thierry (Aisne). Pour elles, comme pour le Conseil d'Etat, ces forages doivent être soumis à une enquête publique. La déclaration avait été déposée par la société Toréador Energy France, dénommée aujourd'hui Zaza Energy France, alors que, selon Carmen, un collectif d'opposants, Vermilion Moraine, détenteur du permis, chercherait à le céder.


isa77_Jouarre's insight:

Les effets de la lenteur de la justice rendent les situations bien compliquées!

1. - Ni Toreador, ni Zaza n'existent plus. C'est Vermilion qui est détenteur du permis de Château-Thierry dont dépend la plateforme de Rozoy-Bellevalle.

2. - Par ailleurs le permis de Chateau-Thierry est en attente de renouvellement, la première période a expiré en octobre 2014. 

3. - Ségolène Royal a dit qu'elle ne signerait plus ni d'octroi ni de renouvellement de permis. Qu'en sera-t-il vraiment?

4. - Enfin, Vermilion a annoncé à plusieurs reprises au cours du printemps qu'il renonçait au permis de Chateau-Thierry. 

Alors, cette décision du T.A. concernant la plateforme de Rozoy-Bellevalle, elle a un petit air de contretemps. 

Gardons les yeux ouverts. 



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